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Dorian-Vallet

Après avoir beaucoup bourlingué,....

Dorian Vallet a posé ses valises en Béarn, pour son plus grand plaisir et celui des amoureux du Billère handball.

Lorraine (Metz, Sarrebourg), Normandie (Cherbourg), le Danemark, l'Allemagne, le Luxembourg... Dorian Vallet est un vrai globe-trotter de la partie nord de l'Europe. C'est pourtant à l'extrémité inverse qu'il a décidé de se poser l'été dernier, en plein Béarn. C'est en accomplissant en deux fois la route de Saint-Jacques de Compostelle, en 2016 puis en 2020, que notre pèlerin natif de Metz est tombé sous le charme de la patrie d'Henry IV. « Après tout ce que j'ai voyagé, c'était la seule région qui me tentait vraiment, explique cet amoureux de nature et de grands espaces (et pas seulement sur les terrains de hand), celle pour laquelle je me verrai bien m'inscrire dans un projet de vie ». Difficile pour lui de choisir entre mer et montagne. L'arrière gauche du Billère handball aime les deux, pour lui les différences sont complémentaires. Appréciant à la fois la puissance de l'océan Atlantiques autant que le calme reposant du plateau du Benou, sur lequel il aime aller s'oxygéner en compagnie de son compagnon à quatre pattes, un croisé berger malinois, un "petit" toutou comme il dit en souriant : « bon, il faut dire qu'à côté de moi, il reste petit ». En un temps record, le Messin a donc fait sienne le célèbre slogan "ici les Pyrénées sont Atlantiques". 

Dorian Vallet

Dorian Vallet a su prendre son envol en Béarn - Photo : David Le Déodic

Généreux en tant qu'homme et joueur

Lui l'homme venu du froid, a trouvé dans le Béarn de quoi s'épanouir tant sportivement qu'humainement : « Je suis bien ici, Pau est une ville à taille humaine et en même temps j'ai été frappé par le choix qui existe ici. On a tout, tant sur le plan culturel que sportif, qu'en matière d'animations y compris estivales, il y fait vraiment bon vivre ». Sur le terrain, le démarrage a été compliqué, avec six défaites consécutives. Un départ qui aurait pu le traumatiser vu le cauchemar vécu avec Strasbourg la saison dernière : « C'est vrai qu'au début, je me suis posé des questions, je me suis dit que ça recommençait, pourtant je sentais bien qu'il y avait de la qualité dans notre groupe, mais rien ne tournait rond ». Et puis le déclic est arrivé. Hasard pour lui le Lorrain, c'est à Sarrebourg que le début de la renaissance du BHB s'est produite. « Cette victoire nous a fait du bien, mais celle ensuite à domicile face à Cherbourg l'a été davantage. Ce jour-là on s'est dit : on peut gagner à domicile et à l'extérieur, un déclic s'est produit ». Et c'est ainsi que la semaine dernière, à Nancy (toujours en Lorraine), Billère a remporté son 5e succès consécutif. Un peu comme si pour le BHB le soleil s'était relevé à l'Est. Au fil des matchs, le public se découvre de l'affection pour cet homme qui le mérite. D'autant qu'il est dans ce partage affectif : « Si je fais du sport c'est pour partager des émotions, tant avec mes coéquipiers qu'avec les supporters. Les émotions sont faites pour être partagées ». Le public du Sporting d'Este friand de ses gestes rageurs, signes de victoire, ne dira pas le contraire. Généreux tant en tant qu'être humain que joueur, Dorian Vallet n'a sûrement pas fini de partager des émotions avec le public du sporting d’Este.

Fabrice Borowczyk

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