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logo fcorugbyBagnères  : 19
Oloron      : 22

Mi-Temps : 12-13

Lieu : Bagnères (stade Maurice-Cazenave). Arbitre :  M. Mickaël Roche (Auvergne-Rhône-Alpes). Temps : pluvieux et frais. Pelouse : épaisse.

 

Pour Bagnères :

1 essai de pénalité (69e), et  4 pénalités Matier (6e, 26e, 35e, 40e+2).

Pour Oloron :

1 essai Boucau (19e), 1 transformation et 5 pénalités (2e, 28e, 49e, 76e, 78e) Box. Carton jaune : Sotteau (67e)

 

Stade Bagnérais :

Matier – Grimaud, Dubarry, Cabanne, Moro (Meynier 76e)– (o) Dulucq, (m) Cayrolle – Saune (Geledan 70e), Capberbet (Gayri 15e), Ferras – Caila (Bourgine  50e), Colombo – Barbe (Rokva 50e), Pujo © (Bernard 50e), Pambrun (Lortkipanidze 50e).

Entraîneurs : Stéphane Cazaux et David Fourtané.

 

FC Oloron :

Zono (Latournerie 72e) – Demon, Boucau (Arnould 73e), Bordenave  ©, Lafourcade – (o) Box, (m) Jully (Paillot 50e) – P. Crampé, Loustalet (Pinto 41e), Panigai – Lindokhule, Allouache (Templier 61e) – Tomuli (Mamou 19e), Lacorne (Inçagaray 61e), Moncade (Sotteau 61e).

Entraîneurs : Benjamin Bagate et Thomas Synaeghel.

Depuis des lustres le stade Marcel-Cazenave était une terre de défaites pour le FCO, la « bande à Bagate » a fait cesser la malédiction.

Le « noir » de Bagnères n’est plus maudit pour le FC Oloron. Cela devenait une « mauvaise » tradition, le FC Oloron enchaînait les défaites à Bagnères comme on enfile les perles. Oui mais voilà, le FCO depuis maintenant quatre mois renverse toutes les statistiques. Oloron était déficient en touche ? ce n’est plus le cas. Oloron ne gagnait plus à l’extérieur ? Le « sorcier » Bagate a mis fin à un millier de jours de disette, en remportant deux matches à l’extérieur consécutivement : Fleurance et Anglet. Et comme il y a un dicton qui dit : « jamais deux sans trois », c’est à Bagnères, sur une terre maudite, que le manager du FCO a emmené ses troupes décrocher le troisième succès hors de St Pée. Voici à présent Oloron lancé sur une voie royale, celle menant aux barrages d’accession à la Nationale 2. Certes mathématiquement rien n’est fait, mais ce succès leur permet de faire un pas important vers une fin de championnat aux allures de « phases finales », même si tout s’arrêtera quoi qu’il arrive à l’issue du barrage aller-retour. Les persifleurs du début de saison envers Jérémy Box lui doivent de  belles excuses, tant le numéro 10 du FCO pèse sur le jeu et les résultats des « Bleu » depuis le mois de novembre. Une nouvelle fois, il a réalisé un 100 % de réussite hier. S’inscrivant parmi les plus grands buteurs que le club ait connus. Ainsi alors que l’on croyait que la malédiction allait se poursuivre, lorsque le Stade Bagnérais prenait l’avantage à 11 minutes du terme sur un essai de pénalité incontestable (19-16, 69e), le buteur du Haut-Béarn a su prendre ses responsabilités en transformant deux ultimes pénalités dans les dernières minutes. Là où tant de pieds auraient tremblé dans le concert de sifflets descendant des tribunes, destinés à le déstabiliser, celui de Jérémy a tenu bon, tout comme sa tête qui est restée froide. Et si la performance du FCO fût collective, Oloron a bien eu besoin de « magic Box », car le Stade Bagnérais, connu pour son jeu léché de trois-quarts, a dominé les débats devant. La mêlée du FCO a été bousculée, à l’image de cet essai de pénalité qui aurait pu tout changer et qui venait sanctionner une multitude de fautes du pack bleu et blanc bousculé sur mêlées par son adversaire. Et le pack du FCO risque de continuer à souffrir dans les semaines à venir, car une fois encore la première ligne a été touchée sur le stade Marcel-Cazenave. Déjà privé de Florent Amans pour quelques semaines encore et d’Hugo Pargade jusqu’à la fin de la saison, Oloron a perdu Joshua Tomuli sur blessure dès la 19e minute de ce Bagnères/Oloron. Il va falloir encore et toujours puiser dans les réserves pour les entraîneurs oloronais. D’autant qu’il n’y aura plus de trêve jusqu’au 10 avril… on jouera tous les dimanches. Mais des réserves le FCO a démontré qu’il en avait de belles. Donné « perdu » pour la patrie en novembre, et totalement ressuscité en mars grâce à un parcours digne d’un « top 3 ». La semaine prochaine, Oloron sera encore en Bigorre, du côté de Lannemezan. Sur le plateau où il a si souvent perdu, mais avec ce FCO de début 2022 tout apparaît possible.

Fabrice Borowczyk

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