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logo irissaryTardets    : 21

Irissarry    : 19

Mi-Temps : 11-10

Jaï Alaï de Mauléon. Arbitres : Samira Fournier et Karine Puch.

 

Zibéro Tardets :

Gardiens de buts : Estrabou (7 arrêts), Arhancet ().

Joueurs de Champ : Aguer (), Aramburu (), B. Arhie (1/2), N. Arhie (2/4), Baqué © (5/7 dont 3 pen), A. Campané (2/2), N. Campané (3/5 dont 1 pen), Crassous (6/7 dont 1 pen), Etchebest (1/1), Hamann (0/1), Hastoy (), Puyaubreau (1/1).

Entraîneur : Baptiste Etchandy.

Irissarry HB :

Gardiens de buts : Vignaud (6 arrêts dont 3 pen), Bereau ().

Joueurs de champ : A. Agorrody (), P. Agorrody (7/9 dont 3 pen), Chabot (), Etchart (), Etchebarne © (2/5), Xa. Etchebehere (1/4), Xi. Etchebehere (1/1), Geerebaert (), Guichandut (3/4), Hiribarne (3/6), L. Jaureito (1/1), Sissokho (1/2).

Entraîneur : Mathieu Tauzin.

Exclusions temporaires : B. Arhie (12e, 60e) à Tardets ; L. Jaureito (28e, 45e, 58e), Xi. Etchebehere (6e), Geerebaert (29e) à Irissarry.

Durant une heure, les deux équipes du Pays-Basque intérieur ont cultivé les similitudes. Au final, Tardets a remporté ce derby âprement disputé dans un Jaï Alaï comble.

Mauléon, Tardets, Irissarry… trois noms qui fleurent bon le Pays-Basque intérieur. Celui des sans-grade qui cultivent haut et fort les valeurs de cœur, de vaillance et de fierté. Au final c’est le Zibéro qui a arraché un précieux succès (21-19) face à son « frère » Irissarry. On peut effectivement parler de clubs frères, tant « Verts » et « Jaunes » se ressemblent. Même philosophie, mêmes valeurs, même amour profond du maillot et de son territoire. Des valeurs que l’on retrouve à Mauléon. C’était donc soir de fête dans la cité de l’espadrille qui accueillait ses deux frangins pour un terrible duel fratricide, les deux formations luttant pour leur maintien à ce niveau. Plus de 1 000 personnes dans les tribunes d’un Jaï Alaï plein comme un œuf, avec chacun leur cohorte de supporters : les traditionnels vocaux du côté Tardets, Jean-Louis et sa grosse caisse côté Irissarry, il ne manquait rien ni personne, avec en prime un match au suspense crispant.

Johnny Baqué Hallyday allume le feu

Car les deux formations ont poussé leurs similitudes jusque sur le terrain. Même hargne défensive, mêmes erreurs aussi parfois. Chaque fois que l’un réussissait un exploit en attaque, l’autre lui rendait la pareille dans la foulée. Idem sur les phases défensives ou sur les ballons perdus. On pensait se diriger vers un nul entre les deux formations. Hormis le Zibéro par deux fois (3-1, 6e et 15-13, 41e), jamais une formation ne va prendre plus d’un but d’écart jusqu’au money time. Un money time que l’on va penser favorable aux Bas-Navarrais après qu’Arthur Vignaud eut détourné trois penaltys consécutivement. Mais là encore son vis-à-vis Lucas Estrabou, va sortir le grand jeu, multipliant les parades à son tour. Jusqu’à ce que « Johnny Baqué Hallyday », dans un final éblouissant, n’allume le feu dans un Jaï Alaï, dont on entendra les clameurs jusque sur les hauteurs de Hoquy, offre un succès très précieux dans leur course au maintien aux Haut-Souletins. Un seul espoir désormais, celui de retrouver pareil derby la saison prochaine au même niveau, tant il est bon de vivre de telles ambiances.

Réactions :

Battita Baqué (Tardets) : « On remercie vivement tous les supporters présents, jouer devant plus de 1 000 personnes dans une telle ambiance, c’est tout simplement indescriptible. Le huitième homme (public) a été primordial. C’était un match très fermé, les deux équipes s’appuyant sur leurs valeurs avec des défenses très solides et beaucoup de solidarité. On a pu douter très longtemps, notamment en début de seconde période, mais on n’a pas lâché, du reste, on ne compte rien lâcher pour maintenir le club à ce niveau ».

Mathieu Tauzin (entraîneur Zibéro) : « Au-delà du résultat, forcément décevant pour mon équipe je suis avant tout satisfait que tout se soit bien passé, dans un excellent esprit malgré l’enjeu. Le match s’est joué à pas grand-chose, les deux équipes se rendant coup pour coup, dans le bon sens du terme. Les deux gardiens ont été excellents, mais je tire un coup de chapeau à Lucas Estrabou, car le meilleur est celui qui est décisif dans les moments qui le sont aussi…il a bien appris de François Plagnard, preuve que le travail paie toujours ».

Fabrice Borowczyk

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