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plagnard françoisTardets : 38
Les Volcans : 28

Mi-Temps : 19-18. Arbitres : Thomas Bertin et Paulo De Calda Lopes

A Tardets (Salle Municipale).

Zibéro Tardets :
Gardiens de buts : Plagnard (22 arrêts dont 1 pen) et Larricq Fourcade (1 arrêt).
Joueurs de Champ : Arhie (8/14), Baqué (9/11), Etchandy (cap)(3/4 dont 1 pen/1), Etchebehere (1/3), Khayar (5/8 dont 2 pen/3), Marmissolle (2/2), Mazquiaran (1/3), Peillen (2/3), B. Pontaut (3/7 dont 1 pen/1), Sarrat (4/6 dont 1 pen/2).
Entraîneur : Mathieu Tauzin.
Exclusions temporaires : Peillen (18e), Baqué (30e), Arhie (36e), Sarrat (50e), Marmissolle (24e, 39e).

HC Les Volcans :
Gardiens de buts : Algot (7 arrêts) et Raffray (9 arrêts dont 2 pen).
Joueurs de champ : Mager (), B. Boucher (5/15), S. Boucher (4/10), Fleury (), Mallet (7/15 dont 2 pen/2), Max (1/1), Miranda (1/3), Neige (0/1), Servantes (7/14), Tschanhenz (cap)(3/5 dont 2 pen/3)
Entraîneur : Emmanuel Moesse.
Exclusions temporaires : Mallet (34e), Mager (51e), S. Boucher (30e, 41e)

Mais qui étaient donc les Volcans samedi dernier ? Sur le papier c’était Aurillac, d’où le nom de l’équipe, mais sur le terrain, les volcans n’étaient pas d’Auvergne mais bel et bien de Soule. Du feu dans les jambes, du feu dans les bras, du feu dans l’ambiance de la salle… oui une vraie éruption volcanique. Avec son maillot couleur « lave », François « Tazieff » Plagnard a de son côté éteint toute secousse tellurique des visiteurs. Impressionnant dans ses buts, le plus « Aveyronnais » des Souletins… ou le plus « Souletin » des Aveyronnais… on ne sait plus trop, a sorti un match de très haut niveau. Le poing rageur sur plusieurs de ses arrêts, le garçon a compris que le Zibéro a frappé un très grand coup pour ce premier jour du printemps. Déjà vainqueurs à l’aller, les hommes de Mathieu Tauzin ont de nouveau battus les ex pensionnaires de N2, et grandissimes favoris à l’accession. Désormais, les voici nantis de 3 longueurs d’avance et du goal average particulier, le tout à 6 marches de la fin. Mais attention, le plus dur commence. Car à présent, après une telle prestation, comment continuer à jouer « cachés » ? Mathieu-Guy Roux Tauzin pourra toujours nous dire que depuis samedi, le maintien est officiellement assuré, il aura bien du mal à nous faire croire que le Zibéro a d’ores et déjà atteint son objectif. Car l’appétit vient en mangeant. Passer 38 buts aux Volcans, n’est pas à la portée de n’importe qui. Déjà meilleure défense du championnat, le Zibéro a démontré qu’il était également capable de faire parler le feu en attaque. Il a incontestablement marqué les esprits. Les esprits de l’ensemble de ses adversaires bien entendu, mais aussi les esprits locaux. Comme si un cap était passé. A l’image de Nicolas Arhie, à qui on a pu par le passé, reprocher de ne pas savoir prendre ses responsabilités dans les moments cruciaux. Oh jamais méchamment, toujours de façon à faire progresser le jeune et talentueux souletin. Et les progrès sont là, tout comme ceux de l’ensemble de sa formation. Car, bien difficile de faire ressortir l’un ou l’autre des Tardetsiens samedi. La victoire fût belle et collective. Sans le moindre soupçon de complexe, les coéquipiers de Battite Baqué ont entamé la rencontre sur les chapeaux de roues. Le travail est, on l’a dit, collectif. Les liaisons sont parfaites. A l’image de cette balle récupérée par Xabi Etchebehere sur une offensive visiteuse, s’en suit une énorme passe de ce dernier en direction d’Arnaud Peillen qui a senti le coup. Comme par magie, le ballon est attiré par ses mains la suite ce sont les filets auvergnats qui tremblent (11-4, 13e). La salle de Tardets vit un rêve. Ses joueurs la comble de plaisir. Mais on n’oublie qu’en face, se trouve l’une des toutes meilleures équipes de la division. Tardets a besoin de souffler et doit relâcher la pression. Il n’en faut pas d’avantage pour permettre aux frères Boucher et à leurs coéquipiers de revenir telles des fusées. En 4 minutes, les Volcans inscrivent un 0-5 qui remet tout en cause (11-9, 17e). Malgré la tension qui règne cette fois dans la salle, jamais les visiteurs ne vont parvenir à prendre l’avantage, ni même à égaliser. Mais ils vont se rapprocher très près, au point même de revenir à une seule longueur à la pause (19-18). Tout est donc à refaire pour le Zibéro. Déjà on commence à se dire que c’est bien dommage d’avoir si bien démarré pour être toujours au coude à coude. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, ce sont les visiteurs qui restent sur la meilleure lancée dans ce match alors que va démarrer la seconde période. L’inquiétude fait son apparition dans le public local. Mais elle va vite être chassée. Car l’inquiétude elle n’est pas dans les esprits des joueurs du Zibéro qui redémarrent la seconde période sur le même rythme que la première période. Plus fort même. Car si les attaquants sont de nouveau aussi efficaces, cette fois François Plagnard va purement et simplement interdire l’accès de ses buts. En huit minutes, il va tout repousser et le Zibéro entame une nouvelle avancée (22-18, 39e). Une avancée qui ne s’arrêtera jamais. Battite Sarrat porte l’écart à huit longueurs (30-22, 48e). Il reste douze minutes à jouer. Sensiblement le même nombre de minutes que lorsque les Volcans avaient entamé leur retour au score en première période. Mais cette fois de retour il n’y aura point. Benoît Pontaut, Julian Khayar et toujours Nicolas Arhie poursuivent leur œuvre offensive. De son côté, François Plagnard, n’est pas rassasié d’effectuer des parades. Alors l’écart va même monter jusqu’à 11 longueurs (34-23, 52e). Cette fois c’est fini, Tardets a gagné et creuse un petit écart au classement. Le plus dur reste à venir : le Zibéro après une telle performance s’est vu décerner une étiquette dans le dos, celle de favori. Voici une toute nouvelle pression pour les Tardetsiens. Seront-ils capables de l’assumer ? L’avenir nous le dira…allez, les gars, encore 6 marches pour rejoindre vos glorieux aînés…vingt ans après.

Fabrice Borowczyk

plagnard françois

« François Plagnard peut lever les bras au ciel, samedi le feu sacré n’était pas du côté des Volcans, mais bien du côté Zibéro » Photo : Romain Perchicot.

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