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logo zibero tardetsTardets  : 22    

Ajaccio : 25

Mi-Temps :  10 - 14

À Tardets (Gymnase municipal)

Arbitres : Timothé Arce et Florian Levy.

Zibéro Tardets :

Gardiens de buts : Plagnard © (14 arrêts), Laruelle (1 arrêt sur pen).

Joueurs de Champ : J. Khayar (2/6), Etchebehere  (2/2), Hastoy (0/3), B. Arhie (1/1), Favretto (2/3), Baqué (4/9 dont 1 pen/1), Claverie (0/2), N. Campané (4/7 dont 1 pen/2), Peillen (0/1), Gyorffy (7/15).

Entraîneurs : Baptiste Etchandy et Franck Erreçarret.

Exclusions temporaires : Etchebehere (14e, 56e), Gyorffy (43e).

 

GFC Ajaccio HB :

Gardiens de buts : Capelle (6 arrêts), Martin-Vaquera (6 arrêts).

Joueurs de champ : Moreno Lopez (7/12 dont 5 pen/6), Brunetti (3/4 dont 2 pen/2), Jovanovic (1/4), Boury (), Crampon (), Tabere (0/1), Eric (0/5), Piriz Zurita (6/8), Villoria I Mor (3/5), Inoncencio (2/3), Erard (3/6).

Entraîneur : Pierre-Marie Brunetti.

Exclusions temporaires : Jovanovic (12e), Moreno-Lopez (55e).

Une nouvelle fois, le sentiment de frustration a envahi la petite salle tardetsienne après l’échec face aux Corses du Gazélec Ajaccio. Bien que nettement diminués par les absences diverses, les Tardetsiens auraient pu créer l’exploit, mais ils ont manqué trop d’occasions nettes.

Cette première venue de l’histoire d’une équipe corse en Haute-Soule avait de quoi donner à ce samedi soir de février des allures de vraies fêtes. Hélas pour cette fête, le Zibéro était diminué comme il est difficile de faire pire. Aux blessures longues durées de Brice Weider, Battite Sarrat, Benat Marmissolle et Nicolas Arhie, sont venues s’ajouter celle de Gillen Aramburu et les suspensions d’Alexandre Campané et Daniel Khayar ! Comme si le sort semblait vouloir se venger d’un trop plein de bonheur qu’a vécu le Zibéro la saison dernière, en lui faisant payer très cher cette saison par une accumulation de malheurs. Pourtant samedi soir, il y avait la place de faire quelque chose pour le Zibéro, mais en manquant plusieurs immanquables, les hommes de Baptiste Etchandy et Franck Erreçarret ne sont jamais parvenus à rejoindre les Corses chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion.  Les deux équipes sont apparues parfois crispées, tout comme le corps arbitral, ce dernier parvenant à faire l’unanimité…contre lui ! Au courroux du public, est venu s’ajouter en fin de match celui des deux bancs de touche ! Fort heureusement, Corses et Basques ont donné la preuve non seulement qu’ils s'apprécient, mais surtout qu’ils étaient capables de jouer au hand. Dans une salle une nouvelle fois pleine comme un œuf, Tardets a du faire la course derrière son adversaire toute la rencontre. La faute à un jeu rapide de Marius Inoncencio et des siens, notamment en contres, qui a littéralement étouffé les locaux en début de rencontre. En infligeant un 8-0 aux locaux, les hommes de Pierre-Marie Brunetti se sont mis sur une voie impériale (2-9, 17e). De quoi calmer les ardeurs du public même le plus bouillant. Mais les Basques ont en commun avec les Corses, cette fierté qui leur interdit tout renoncement et peut parfois créer des miracles. Un doublé d’Aubin Favretto réveille la petite salle de Tardets qui n’attendait que ça (6-10, 23e). Le métier corse parle alors face à la fougue basque, mais les deux formations se neutralisent jusqu’à la pause, les deux formations étant bien aidées en ce sens par leur deux gardiens de buts, Robin Capelle côté Gazelec et François Plagnard pour le Zibéro (10-14). Le retour des vestiaires des coéquipiers de l’inusable Xabi Etchebehere va faire frémir le public local. Arrivés seulement deux heures avant le coup d’envoi, après près de 9 heures de bus depuis Marseille, les Insulaires semblent connaître un coup de mou en début de second acte. Tardets s’engouffre dans la brèche et inscrit un 3-0 qui relance le match (13-14, 36e). Cette fois, le public joue totalement son rôle de 8e homme. Sur le terrain, les équipes jouent les Pères Noël à tour de rôle. Chaque fois que Tardets revient sur les talons corses, les Ajacciens font parler le métier et redonnent un efficace coup d’accélérateur. Sur son aile, Arkaitz Piriz Zurita trouve que la vie est vraiment belle. Du reste, sur les ailes Ajaccio a largement pris le meilleur sur Tardets, une bonne part du succès vient de là. Dans le money-time, Tony Brunetti effectue l’interception décisive du match (18-23, 54e). Du moins le pense-t-on, car les Basques refusent encore et toujours d’abdiquer, rappelant à tous que dans cette salle, Billère et Montpellier n’avaient arraché le match nul qu’à l’ultime seconde. Mais à force de courir après le score, Tardets va finir par s’user physiquement et psychologiquement en ratant quelques balles jugées faciles au plus mauvais moment. Le premier quart d’heure manqué des Souletins leur aura coûté cher au décompte final.

Fabrice Borowczyk

Il a dit :

Baptiste Etchandy (entraîneur Zibéro) : « Une fois encore c’est la frustration qui prédomine nos esprits. Nous sommes partis de bien trop loin, avec ce premier quart d’heure manqué. Si vous faites partir Usain Bolt avec 50 mètres de retard, même s’il court plus vite que tout le monde, il ne parviendra pas à remporter la course. C’est exactement le résumé de notre match. Les multiples maladresses en attaque s’expliquent par l’énorme énergie dépensée par nos joueurs en défense. Des joueurs qui ont refusé d’abdiquer malgré les absences et le scénario catastrophe du début de match, Franck et moi leur tirons un grand coup de chapeau en ce sens ».

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