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Rémi-Jakubowski

Après 17 années passées au sein de l’équipe première,....

le capitaine de la JAO a décidé de raccrocher les baskets dimanche à l’occasion du dernier match de la saison de N3M face à Mérignac.

Lorsqu’il est apparu pour la première fois en 2007, tout le monde le surnommait affectueusement « le gamin ». Arrivé d’Artix, où il a été formé, après un passage à l’Elan Béarnais en minimes et cadets France, il ne va plus jamais quitter la JAO, en devenant même le capitaine il y a une dizaine d’années. Le « gamin » est devenu grand, devenant même au fil du temps le « grand frère », voire le « papa » des générations suivantes. Le « papa » justement, est une expression tout à fait symbolique dans son aventure avec la balle orange. C’est en effet pour avoir le plaisir d’évoluer au côté de son père, Daniel, qu’il a effectué un bref retour d’une saison à Artix en R1 juste avant de signer à la JAO. Ses débuts avec le club oloronais, Rémi Jakubowski les effectue, toujours en R1, sur les terres de prédilections du basket : les Landes, à Gaujacq précisément. Il se rend dans les Landes, véhiculé par son papa Daniel. Un père tout à la fois heureux et stressé par la grande première du fiston : « Je n’oublierai jamais la réflexion qu’il m’avait faite à l’époque », se remémore Jean-Marc Lacoste, président de la JAO. Papa Jaku lui avait en effet avoué : «  j’ai roulé les mains moites avec les fenêtres ouvertes ! » Et pourtant, ce jour-là n’était que le début d’une aventure que l’on ne verra certainement plus. Car le gamin n’a que 16 ans à l’époque. Aujourd’hui, âgé de 33 ans, il aura donc passé plus de la moitié de sa vie au milieu de l’équipe 1 de la JAO… Non, vraiment, vu l’évolution de l’époque, à laquelle le sport, y compris amateur, n’échappe pas, Rémi est le dernier cas à coup sûr d’une telle longévité au sein d’un même club.

Rémi-Jakubowski

Arrêt-Rémi-Jakubowski

Une nouvelle carrière dans l’arbitrage

Alors tout cela valait bien une fête à la hauteur de l’évènement. C’est pourquoi, Rémi ne pouvait partir sans un vibrant hommage. Il lui fût rendu dimanche 28 avril à l’occasion de l’ultime journée de N3 de la saison. Pour l’occasion, dirigeants, entraîneurs et évidemment coéquipiers, arboraient un tee-shirt : « Merci Rémi ». Tout comme le panneau empli de photos souvenirs qui lui a été remis avant le coup d’envoi. Sorti par Marcel Tremea à 1’20’’ de la fin d’un match gagné facilement face à Mérignac (97-46), il a eu droit à une standing ovation du public de Robert-Scohy… cette salle qui fut la sienne durant près de 20 ans. Avec la JAO, Rémi a tout connu : les hauts avec les succès en Coupe des Pyrénées, Coupe « Sud-Ouest », l’aventure en N2, mais aussi les descentes. Comme dans une histoire d’amour, où l’on se marie pour le meilleur et pour le pire et où l’on traverse aussi bien les bons moments que les tempêtes. Mais dans les tempêtes, jamais le « Cap’tain Rémi » n’a lâché la barre. Cela méritait bien un vibrant hommage. S’il cesse de jouer, Rémi Jakubowski ne quitte pas le milieu du basket. Là encore, il va suivre les traces de « Papa Daniel ». Père et fils partagent en effet la même appétence pour l’arbitrage. Ils ont déjà eu l’occasion d’arbitrer ensemble et Rémi va poursuivre dans cette voie où on lui promet également un bel avenir : « Rémi est un garçon ambitieux, je sais qu’il veut aller loin dans ce nouveau rôle, et il y arrivera, je n’ai aucun doute là-dessus », affirme Marcel Tremea l’entraîneur emblématique du club oloronais.

Arrêt-Rémi-Jakubowski

Dix-sept ans passés au sein de l'équipe première de la JAO, cela valait bien une fête pour Rémi Jakubowski

Fabrice Borowczyk

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