Ossau : 34
Anglet Biarritz : 29
Mi-Temps : 17- 14
À Laruns (Complexe Sportif).
Arbitres : Laure et Thierry Mourcel.
Ossau HBC :
Gardienne de buts : Am. Courouau © (8 arrêts).
Joueuses de champs : Arruebo (10/12), Capdevielle (1/3), Casau (1/2), Al. Courouau (7/9), M. Courouau (3/10), Fierobe (5/6), Larrieu (3/5 dont 2 pen), Latorre (2/2), Nougue-Debat (1/3), Ramedace (2/4).
Entraîneur : Olivier Lassagne.
Anglet Biarritz Olympique HB :
Gardienne de buts : Lempereur de Saint Pierre (10 arrêts).
Joueuses de champ : Dabadie © (4/6), Daoud M’Colo (2/2), Duprat (5/7), Queniau (2/3), Sanchez-Gil (3/4), Sillero (1/1), Tastet (8/9 dont 2 pen), Traoré (4/9 dont 1 pen).
Entraîneur : Nicolas Lannes.
Exclusions temporaires : Al. Courouau (8e), M. Courouau (35e), Arruebo (40e), Ramedace (56e) à Ossau ; Dabadie (37e, 49e), Traoré (43e) à Anglet/Biarritz.
La défaite dans ce derby entre mal-classés, condamne quasi mathématiquement les Anglo-Biarrotes à la descente. La bonne volonté une nouvelle fois démontrée, n’aura pas suffi.
La défaite concédée en haute vallée d'Ossau par les joueuses de l'ABOHB scelle presque officiellement leur descente en N3 à l'issue d'une saison qui n'aura jamais été simple depuis le début. Tout a commencé de façon compliquée avec une inscription des plus tardives à ce niveau, un entraîneur arrivé en plein été, et donc une préparation d'avant saison tronquée. Les malheurs n'arrivant jamais seuls, l'équipe de l'entente, a vu une cascade de blessures s'abattre sur elle alors qu'elle donnait des signes de redressements et juste avant d'aborder un mois de février décisif. Depuis presque un mois, Nicolas Lannes doit en effet composer avec une formation privée de véritables pivots de formation, la somme de malheurs et de difficultés a donc eu raison de sa formation. Pourtant, les joueuses présentes sur le parquet ont fait preuve de beaucoup de bonne volonté, mais cela n'aura pas été suffisant. Dans ce match qui apparaissait comme celui de la dernière chance, elles ont longtemps résisté (12-11, 26e, 19-17, 37e) avant de craquer physiquement par manque de rotations possibles (28-20, 46e). Pour autant, Fyona Dabadie et les siennes n'ont pas baissé les bras pour finir avec les honneurs. Le parfait scénario de leur saison en somme.
Fabrice Borowczyk