Côteaux Luy | 76 | 26 | 18 | 17 | 15 |
2MBS | 59 | 11 | 9 | 18 | 21 |
Mi-Temps : 44 - 20
Scores aux quarts-temps : 26-11, 18-9, 17-18, 15-21.
Lieu : Salle des Sports de Monségur. Arbitres : Frédéric Rego-Correia et Rémi Cadillon.
Côteaux du Luy BC :
Lauret (7), Larribau (12), Dunoguier (3), Lamarque (5), Daure Saada (21), Dupouy Sisteron (8), Bosc (4), Brambati (), Fegnier (), Vaty (16).
2 MBS :
Brugale (5), Albino (11), Jouve (7), Hery (7), Adediran (1), F. Lalaude (13), Votier (2), Batt (), T. Lalaude (9), Santallo (4).
En se déplaçant chez un des favoris qui avait terminé en tête de sa poule avant l’arrêt du championnat la saison dernière, les Béarnais savaient que la tâche serait compliquée. Et elle le fut, surtout en première période durant laquelle les joueurs du Soubestre, pris à la gorge, ont trop subi l’emprise de leurs adversaires pour espérer rivaliser. Trop passifs en défense, dominés aux rebonds, les Béarnais ne peuvent compter que sur Albino, Jouve et Florent Lalaude pour marquer. Chez les Landais, le collectif permet de trouver des shooteurs démarqués, à l’image de Daure, intenable de loin comme en pénétration. La rentrée de Vaty, véritable plaque tournante de l’attaque landaise, va encore aggraver le score (26-11, 10e). Les deux équipes vont ensuite multiplier les approximations en attaque avec un festival de balles perdues des deux côtés, mais l’attaque béarnaise est en panne et la cause paraît entendue à la pause (44-20). Heureusement que les Béarnais vont retrouver leur orgueil pour faire jeu égal et stopper l’hémorragie. En resserrant la défense et en respectant les consignes de leur coach en attaque, l’écart se réduit peu à peu. Florent Lalaude tire son épingle du jeu sous le cercle et l’écart se réduit dans le dernier acte avec enfin plus de fluidité offensive et une bonne sélection de tirs ouverts. Malheureusement, les Béarnais encaissent 5 points consécutifs à la sonnerie des 24 secondes. Ils ont néanmoins lutté avec leurs armes face à une formation qui ne joue pas dans la même catégorie qu’eux.
Jacques Dufau