A Boë Bon encontre : Oloron bat Ussel : 5 à 3
Quel match ! Une finale âpre, tendue, haletante entre deux équipes d'un niveau identique qui aurait mérité une reconnaissance nationale.
Si la partie fût entachée de fautes inévitables à ce niveau-là, au vu de l'enjeu du jour, il convient de mettre en avant la volonté de tous les acteurs d'envoyer du jeu et de défendre ardemment sa ligne.
A la pause le score était de 3-0 en faveur d'Ussel : une pénalité corrézienne répondant à trois échecs du buteur Oloronais.
Au retour des vestiaires, le FCO va pouvoir faire parler la supériorité de profondeur de son banc. La domination est cette fois en faveur des Haut Béarnais et c'est logiquement que les « Bleu » prennent l'avantage suite à un groupé pénétrant ravageur conclu par un essai d'Arnaud Barrenquy.
Dès lors, les Ussellois vont jouer leur va-tout, faisant feu de tout bois pour reprendre l'avantage. Les Oloronais entrent alors en résistance et la défense devient héroïque. A force de se casser les dents sur la muraille bleue et blanche, les Corréziens s'usent physiquement et se désorganisent. Les Oloronais récupèrent alors nombre de ballons au sol, rivalisent d'égal à égal en touche et parviennent à desserrer une étreinte qui devenait étouffante.
Le pré de Boë Bon Encontre a donc vu deux équipes « jumelles » tant sur le plan du jeu que sur celui du comportement des joueurs et des éducateurs. Certes le score a tourné en faveur du FCO, mais Ussel aurait tout autant mérité de toucher le bouclier.
A noter que dans le Lot-et-Garonne, les jeunes Oloronais ont pu compter sur un soutien populaire massif. En effet, les voisins de Monein qui avaient fait le déplacement ont, dans un élan de solidarité béarnaise, donner de la voix toute la rencontre pour soutenir les Oloronais.
Leur solidarité a été récompensée, puisque un peu plus tard, les juniors Moneinchons décrochaient sur le même terrain le titre en Philiponneau.
