LOURDES : 32
OLORON : 27
Mi-temps : 10-17. LIEU : Stade A. Béguère (Fabrice Borowczyk). TEMPS : ensoleillé. Pelouse : bonne. SPECTATEURS : 1000. ARBITRE : Pierre Courbin (Côte d’Argent).
Pour Oloron : 2 E Diès (23e), Fourtine (38e), 1 T (23e), 1 D (2e) et 4 P (27e, 30e, 48e, 80e) Picabéa.
Carton blanc: Monnier (54e).
Pour Lourdes : 2 E Froment (55e, 75e), 2 T Caussimont (55e), Apanui (75e) et 6 P Caussimont (10e, 20e, 32e, 50e) Apanui (16e, 73e).
Carton jaune : Pettigiani (26e).
LOURDES : Caussimont (Vergne, 60e)- Brua, Giordano, Dubois, Dourthe- (o) Apanui, (m) Lopez- Troader (Lizon, 65e), Froment (cap.), Herbin (Lasserre, 41e)- Pettigiani (Armary, 40e), Igau- Greylin (Da Costa, 41e), Séradin (Cazalot, 41e), Miro (Iribarne, 41e).Entraîneurs : Ducos et Jauréguy.
OLORON : Sorreaux (Cousté, 45e) - Fourtine, Diès, Séré-Périgain, Slayki- (o) Picabéa (cap.), (m) Cruzalèbes (Labaigs, 65e)- Martres, Tauzin (Sallenave, 65e), Lacave (Lannes, 67e)- Mazières, Liébaut (Casassus, 52e)- Laperne, Vitalla (Amans, 60e), Bérhabe (Monnier, 45e).
Entraîneurs : Barberena et Trille.
Ces dernières années, les Lourdes-Oloron sont souvent des tragédies en deux actes où l’on se demande si les deux équipes n’ont pas échangées leurs tuniques à la mi-temps, tant elles présentent des visages différents après la pause de dix minutes effectuée au vestiaire ! La version 2013 n’a pas dérogé à la règle: après un premier acte rondement mené, les visiteurs haut-béarnais menaient de 9 points au repos (12-21) et pouvaient même légitimement s’estimer lésé d’un essai refusé à Romain Séré-Peyrigain en cours de route sur une décision très contestable de l’un des juges de touche (12e). Las ! Les hommes de Stéphane Barberena et Jean-Paul Trille ont vu fondre leur avance comme neige au soleil au retour des vestiaires face à des Lourdais transformés qui ont fait honneur à leur effectif haut de gamme qui n’avait été que l’ombre de lui-même lors des 40 premières minutes. Emmenés par un insolent et fringant Romain Froment, les Bigourdans assurent ainsi leur maintien en Fédérale 1, tandis que les Oloronais ont laissé filer une belle occasion de prendre des points fort utiles en vue de la qualification, là où leurs rivaux Limoges et Castanet avaient également baissé pavillon. Le FCO prend d’emblée le score sur un drop de son capitaine Picabéa (0-3, 2e), avant de voir les Lourdais revenir contre le cours du jeu (3-3, 10e, puis 6-3, 16e et 9-3, 20e). Dans l’intervalle, Romain Séré-Peyrigain en position de débordement est le premier à aplatir devant les nombreux supporters oloronais, mais le juge de touche du comité Armagnac-Bigorre est d’un autre avis qui provoque le courroux des fans Bleu et Blanc (12e). Le FCO voit ses intentions de jeu récompensées par l’autre trois-quarts centre Frédéric Diès qui allonge les bras pour aplatir en bonne position à la conclusion d’un joli mouvement (9-10, 23e).
Coaching gagnant après la pause pour les Bigourdans.
Nicolas Picabéa bonifie l’ascendant de ses troupes après un geste d’anti-jeu de Pettigiani (9-13, 26e) et une mêlée haut-béarnaise dominatrice (9-16, 30e). Lourdes limite la casse et reste dans la partie grâce à Caussimont (12-16, 32e). Les visiteurs finissent cependant mieux la mi-temps en trouvant l’ouverture par Nicolas Fourtine décalé petit côté après un nouveau gros travail de sa mêlée (12-21, 38e). Le FCO profite même d’un passage à vide sifflé par M. Courbin à proximité des poteaux lourdais pour accentuer son avance au retour des vestiaires (12-24, 48e). Mais les rencontres entre les deux Football Clubs de la planète ovale ne sont décidément pas des matches comme les autres… Le coaching effectué à la mi-temps par les Bigourdans s’avère payant en mêlée fermée (15-24, 50e) et leur permet de mener des actions plus conformes à leur standing. Le FCO se retrouve en infériorité numérique (carton blanc à Julien Monnier, 54e) et finit par rompre sur un coup de filou de l’ex-Sectionniste Romain Froment qui trompe son monde par la petite porte en rentrant sans véritable opposition dans l’en-but Bleu et Blanc (22-24, 55e). Lourdes se sent costaud et finit par reprendre les rennes (25-24, 73e), avant de s’envoler sur la relance conclue une nouvelle fois par son capitaine (32-24, 75e). Les Oloronais iront finalement récupérer un point de bonus défensif qui leur permet de rester dans le quatuor de tête à deux journées de la fin de la phase qualificative (32-27, 80e). Ils savent désormais qu’une victoire contre Limoges dimanche prochain ne suffira pas à leur assurer un ticket pour les phases finales. Elle devient même une condition sine qua non pour continuer à y rêver…