Graulhet : 18
Oloron : 10
Mi-Temps : 9-3. Lieu : Graulhet (stade Pélissou). Arbitre : Anthony Marceau (Val de Loire). Temps : pluvieux. Pelouse : grasse
Pour Graulhet :
6 Pénalités Dumont (10e, 17e, 30e, 58e, 65e, 80e).
Cartons jaunes : Montels (26e), Ravulo (40e), Foundoux (75e), Navarro (77e).
Pour Oloron :
1 essai P. Constant (79ee), 1 transformation et 1 pénalité Bourdieu (36e).
Carton jaune : Lacorne (13e).
SC Graulhet :
Delbos – Itan, J. Montbroussous, A. Montbroussous (Roudiere 73e), Terme – (o) Dumont, (m) Poujol (Bille 57e) – Ravulo, Oro (Armengaud 69e), Montels (Kesseiri 62e) – Regnier ©, Llach (Foundounx 69e) – Burdiashvili (Demasi 66e), Berail (Navarro 66e), Kaikatsishvili (Ferlus 66e). Entraîneurs : Jean-Christophe Bacca et Philippe Oro
FC Oloron :
Claverie-Rospide – Pailhassar (Canziani 67e), Chantereau (Bordenave 71e) , Boucau, Vaquero – (o) Bourdieu, (m)Paillot ©( Jully 57e) – Crampé, Santos (T. Constant 73e), Pinto Da Silva – P. Constant, Lapuyade (Hubert 41e) – Beaudoin (Leffler 67e), Lacorne (Ramirez 52e), Tomuli (Asserquet 41e). Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
Le constat est implacable. Après ce premier bloc de la saison, le FCO est lanterne rouge de la fédérale 1. Un « inédit » dont on se serait forcément bien passé dans la cité du Haut-Béarn. Autant après le match inaugural on pouvait avoir des regrets, mais aussi un petit réconfort avec le point de bonus défensif ramené de Pamiers. Autant on pouvait avoir des motifs d’espoirs malgré la défaite la semaine passée face à l’ogre Albi en raison d’une seconde période particulièrement encourageante, autant après cette défaite concédée à Graulhet, on peut raisonnablement se montrer inquiet. Car le FCO n’a jamais semblé véritablement entrer dans ce match. Si Oloron est apparu fébrile, Graulhet l’est apparu tout autant. Il faut dire que les Tarnais étaient dans la même position au classement que les Béarnais, avec 2 défaites en autant de matches. Mais les locaux avaient en prime la pression de jouer chez eux, et on ressentait clairement un manque de « lâcher prise » chez eux, qui plus est compréhensible après leurs deux dernières saisons très compliquées. Mais comment comprendre ce frein à main constant du côté FCO ? Difficile à expliquer. Certes certains diront que l’arbitrage fût tatillon et sévère, mais il le fût des deux côtés. Pour l’emporter, le FCO doit clairement élever son niveau de jeu offensif. La fébrilité du FCO est apparue criarde dès les premières minutes avec des touches, soit lancée en fond d’alignement pour…personne, soit pas droites, autant de munitions rendues généreusement à l’adversaire qui n’en demandait pas tant. La seule source de satisfaction réside dans la défense, qui, tout comme face à Albi semble avoir trouver une force qui lui permet de rester imperméable. Mais défendre ne suffit pas, récupérer des ballons si ce n’est pour ne pas les bonifier en attaque, ça ne peut pas durer bien longtemps. Alors, aujourd’hui après ce match clairement manqué par les Oloronais dans le Tarn, l’évidence est là : le FCO est dans le dur. Il n’est pas utile de vouloir envisager d’autres objectifs pour l’heure que celui de mettre deux équipes derrière au classement pour sauver sa peau à ce niveau. Le « hic » c’est que les autres avancent, à l’image du voisin Mauléon qui engrange des points importants dans cet optique. La soupe à la grimace devient la « garbure » du FCO en ce début d’automne. A présent, il faut se remettre encore plus au travail, et ne surtout pas baisser ni les têtes, ni les bras. Côté positif, il convient de constater la réaction d’orgueil des Haut-Béarnais, avec l’essai inscrit par Pierre Constant…. Hélas, une fois de plus, comme lors des deux premières sorties de la saison, le FCO a été dans la réaction et pas assez dans l’action. Bien que ce ne soit pour l’heure pas suffisant, cette attitude doit impérativement demeurer pour que le FCO demeure, mais plus qu’une réaction, c’est une révolte qui est attendue après la trêve qui servira à panser bien des plaies, tant physiques que mentales.
Fabrice Borowczyk
Ils ont dit :
Laurent Malié (président FCO) : « C’est une grosse déception tant sur le plan du résultat que de la manière. Après le match contre Albi on pensait avoir quelques certitudes, force est de constater que l’on s’est trompé. Il y a encore beaucoup de travail, on va profiter de cette trêve pour l’accomplir ».
Stéphane Zampar (entraîneur FCO) : « Nous sommes très déçus du contenu, nous n’avons quasiment rien proposé de positif et nous devons réapprendre des choses simples comme l’humilité, le combat et les basiques du rugby. Aujourd’hui nous ne méritons rien d’autre que zéro point, il va falloir montrer de meilleures attitudes individuelles et collectives ».