Oloron : 00
Tarbes : 34
Mi-Temps : 0-14
Lieu : Oloron (Stade St Pée). Arbitre : Rémy Charleroi (Val de Loire). Temps : beau et froid. Pelouse : bon état.
Pour Oloron :
Cartons jaunes : Crampé (27e), Bourdieu (76e)
Pour Tarbes :
4 essais Nuu (6e), de pénalité (27e), Lhusero (63e) et Camy (73e), 3 transformations Pees (12e) et Berbizier (63e, 73e) et 2 pénalités (53e, 58e) : Berbizier.
Carton jaune : Rubio (76e).
FC Oloron :
Claverie-Rospide – Pailhassar, Chantereau (Biscay 69e), Boucau (Jully 33e), Vaquero – (o) Bourdieu, (m) Paillot © - Crampé, P. Constant, Pinto Da Silva (T. Constant 67e) – Lapuyade (Whakatihi 51e), Hubert – Beaudoin, Lacorne (Ramirez 41e), Vola (Leffler 51e).
Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
Tarbes :
Berbizier – Huyard, Nuu, Pees (Rubio 65e), Dumestre – (o) Noye (Jauzion 45e), (m) Lhusero (Dulucq 70e) – D’Hooghe, Meron ©, Perez Galeone (Abat 65e) – Taputai (O’Flynn 58e), Woki – Duny (Rahou 70e), Pretorius (Camy 65e), Marmoiton (Noui 67e).
Entraîneurs : Yannick Vignette et Christian Etchebarne.
4 essais encaissés, 34 points au panneau d’affichage du côté visiteur et aucun du côté FCO… Oloron a subit une véritable fessée sur sa pelouse face au Stado Tarbais. Une correction à la maison comme on en n’avait pas vu depuis des lustres. A la pause, l’avance visiteuse de 14 points apparaissait presque flatteuse pour des Oloronais bousculés dans leurs propres 30 mètres et ne parvenant que de façon hyper épisodique à mettre le nez à la fenêtre dans le camp adverse. Durant 35 minutes, Oloron n’a pas été beaucoup plus loin que la ligne des 40 tarbais… quand il n’a pas joué dans son propre camp, et sans cesse sur le reculoir. Pourtant malgré leur nette domination, les Bigourdans n’avaient véritablement fait mouche qu’une seule fois : dès la 6e minute lorsque Junior Nuu transperça l’axe central de la défense bleue et blanche pour marquer entre les poteaux (0-7, 6e). Car ensuite, si Tarbes a dominé, il n’a pas réussi à passer et il a fallu une faute d’indiscipline locale pour que Monsieur l’arbitre accorde un essai de pénalité en faveur des Tarbais (0-14, 28e). Alors on pensait à la pause qu’Oloron, n’étant pas vraiment entré dans son match, cela ne pouvait que s’améliorer en seconde période. Mais Oloron va prendre encore plus de points durant le second acte et ne toujours pas en marquer un seul. Pourtant, la seconde période du FCO a été meilleure que la première. Il faut dire que la première était tout simplement blanche et qu’hormis dans le sketch d’un ancien regretté humoriste : plus blanc que blanc, c’est difficile à trouver. Les Oloronais sont revenus avec une véritable volonté de recoller au match et au score. Faisant preuve de fierté en l’occurrence. De nouveau, le FCO réagissait au lieu d’agir. Mais cette fois la réaction n’a pas suffi. Elle fût pourtant bien présente cette réaction. Durant 12 premières minutes, les Oloronais ont campé dans les 22 adverses. La moitié du temps, ils l’ont même passé sur la ligne d’en-but tarbaise. L’essai de l’espoir était là tout proche, mais le roseau rouge a plié sans jamais rompre. Sans réussir à scorer sur son très long temps fort, le FCO prend un énorme coup derrière la tête : d’autant que dans la foulée de son dégagement, Tarbes va froidement passer 6 points pour ses deux premières incursions dans le camp adverse de la seconde période (0-20, 58e). Cette fois, Oloron est bel et bien échec et mat et une nouvelle fois, Tarbes réalise à Oloron l’une de ses toutes meilleures prestations à l’extérieur, en même temps qu’il se relance totalement dans la course à la 2e place. Pour Oloron en revanche, la dernière levée bigourdane de dimanche prochain à Bagnères prend déjà des allures de match décisif.
Fabrice Borowczyk
Réaction d’après-match :
Maxime Paillot (capitaine FCO) : « Tarbes a joué de façon hyper efficace et nous n’avons pas su répondre présents. Nous avons été pris au combat et nous n’avons tout simplement pas existé. On s’est agacés à tort contre l’arbitrage, alors qu’on a qu’à s’en prendre qu’à nous-mêmes. Dimanche prochain, il faudra absolument montrer un tout autre visage à Bagnères. Il va falloir aller là-bas avec un vrai état d’esprit revanchard ».