Oloron : 19
Pamiers : 9
Mi-Temps : 9-6
Lieu : À Oloron (stade St Pée). Arbitre : M. Coulon (Occitanie). Temps : Frais et ensoleillé. Pelouse : grasse.
Pour Oloron :
1 essai Biscay (65e), 1 Transformation Bourdieu, 3 pénalités (3e, 38e, 59e) et 1 drop (26e) : Laplace Claverie.
Pour Pamiers :
3 pénalités Sans (5e, 36e, 44e).
Cartons jaunes : Gilardon Paz (33e), Teriou (53e), Bertro (63e).
FC Oloron :
Claverie Rospide ; Canziani, Chantereau (Bordenave 71e), Boucau, Vaquero ( Arroyo 66e) ; (o) Paillot ©, (m) Jully (Bourdieu 60e) ; Crampé, Jacobs, A. Biscay (T. Constant 66e) ; Hubert, Whakatihi ; Beaudoin (Leffler 77e), Porte Laborde (Amans 45e), Tomuli (Moncade 71e).
Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
SC Pamiers :
Bertro ; Seguela, Tagotago, Walencik (C. Casenave 52e), Garcia (Guitoune 66e) ; (o) Sans ; (m) Sentenac ©(A. Casenave 66e) ; Kemayou, Gatti (Pecrix 52e), Laberty (LLedos 52e) ; Panizzo, Brody ; Teriou (Pradaud 52e), Montagne (Marcellin 66e), Gilardon Paz (Piorkowska 52e).
Entraîneurs : Patrick Mirosa et Benoît Marfaing.
Le mot d’ordre avant ce dernier match de l’année à Saint-Pée était clair : la victoire ou rien, peu importait la manière, seul le résultat importait. Le résultat est là et le FCO a réussi en prime à priver Pamiers du moindre point. Par les temps qui courent voilà qui est loin d’être un luxe. Si bien entendu tout n’a pas été parfait, les points de satisfactions sont multiples à Oloron. Malgré l’absence de Sunia Vola pour cause de blessure, la mêlée oloronaise a parfaitement tenue la route et même bousculée celle de son adversaire, comme cela avait déjà été le cas face à Mauléon et Lavaur. Il n’y a pas de secret… avec un pack en progrès, les Oloronais viennent d’inscrire 9 points en 3 matches sur les 20 qu’ils affichent au compteur. La touche a connue également une sensible amélioration face à Pamiers, prouvant, si besoin était que les semaines sont studieuses à St Pée. Autre point positif, le FCO grâce à ce succès, met Pamiers à trois longueurs et lui prend le goal average particulier. L’autre point positif, moins perceptible celui-ci c’est que le FCO a remporté la guerre des nerfs. Car ce match FCO/Pamiers a vu deux équipes très crispées s’affronter. Chacun ayant joué avec la peur de perdre. Cette crispation a entraîné une multitude de déchets techniques : ballons tombés, contrôles mal assurés, passes un peu trop « retenues » ou carrément expédiées en touche. Mais lorsqu’il a fallu tenir le choc lors d’interminables arrêts de jeu en fin de match (8 minutes au total), et empêcher Pamiers d’obtenir ce qu’il cherchait absolument : une dernière pénalité lui permettant de décrocher le point de bonus défensif, jamais Oloron ne s’est mis à la faute. Tout le monde a mis la main à la pâte et le bleu de chauffe. A l’image d’un Cory Whakatihi besogneux à souhait dans les phases défensives. Mais il ne fut pas le seul. Tous les joueurs ont formé un bloc. Si un Oloronais était « passé », un autre se levait pour repousser l’adversaire et sans faire faute. Le mur dressé face à Lavaur s’est reconstitué face à Pamiers pour le même heureux résultat. Et lorsqu’ils récupéraient les ballons, les Oloronais pouvaient même lancés quelques banderilles dont les plus mémorables le furent par Wiehan Jacobs ou Joshua Tomuli, auteur d’une percée digne d’un troisième ligne centre, que l’on a pensé interminable, hélas elle a pris fin 26 mètres après avoir démarré, mais qu’elle beau rayon de soleil dans cette percée de « Josh ». Tout comme cette seconde victoire consécutive prise par les supporters oloronais comme un cadeau de Noël un peu avant l’heure.
Fabrice Borowczyk
Réaction d’après-match :
Pierre Crampé (Troisième ligne FCO) : « Nous sommes soulagés, il nous fallait absolument remporter ce match contre Pamiers, il fallait régler cette touche, on a progressé. En mêlée on a confirmé notr mieux aussi. On a gagné grâce à notre conquête, ça fait du bien, malgré la casse qu’on a, tous ceux qui mettent le maillot jouent parfaitement le jeu, personne ne triche. Pamiers était venu pour faire quelque chose, ils avaient mis une grosse équipe pour y parvenir, un tel résultat, ça fait vraiment du bien».