Oloron : 30
Graulhet : 10
Mi-Temps : 11-10
Lieu : À Oloron (stade St Pée). Arbitre : M. Girard (Grand Est). Temps : Froid et venteux. Pelouse : grasse.
Pour Oloron :
4 essais Vaquero (7e), Boucau (45e, 49e), Porte-Laborde (59e), 2 transformations (45e, 49e) et 2 pénalités (21e, 33e) : Bourdieu.
Cartons jaunes : Vola (30e), P. Constant (75e).
Pour Graulhet :
1 essai Itan (40e), 1 transformation et 1 pénalité (11e) : Dumont.
FC Oloron :
Claverie Rospide ; Arroyo, Chantereau (Bordenave 56e), Boucau, Vaquero (Canziani 74e) ; (o) Bourdieu (Jully 56e), (m) Paillot © ; P. Crampé, Jacobs, T. Constant (Pinto Da Silva 41e) ; Hubert (P. Constant 47e), Whakatihi ; Beaudoin (Leffler 56e), Amans (Porte Laborde 41e), Vola (Piot 74e).
Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
SC Graulhet :
Dumont ; Planes, J. Montbroussous © (A. Montbroussous 50e), Nadialobo, Itan ; (o) Icart, (m) Fraysse (Poujol 50e) ; Kesseiri, Oro, Montels (Gilbert 60e); Barthe (Armengaud 29e), Llach ; Demasi (Lagikula 60e), Berail, Kaikatsishvili (Ferlus 60e).
Entraîneurs : Christophe Bacca et Philippe Oro.
Ce match face à Graulhet revêtait une importance extrême pour les Oloronais. Inscrit à l’encre rouge dans leur tableau de marche pour aller chercher le maintien en fédérale 1, puisqu’il fait partie de ces matches à St Pée que la phase retour leur offre face à des adversaires directs. Aucun autre mot que « victoire » n’était envisagé, les Oloronais ont parfaitement rempli leur mission et ont même fait mieux, décrochant un bonus offensif qui leur fait un bien fou au moral et au classement. Ce succès leur permet en effet de reléguer leurs adversaires Tarnais de dimanche à onze longueurs avec en prime le goal-average particulier. Un goal-average qu’ils possèdent également face à Pamiers, avant-dernier et relégué quant à lui à 7 longueurs des troupes de Maxime Paillot grâce au succès du voisin Mauléon la veille. C’est donc une victoire tout bonus qu’ont décroché les Oloronais. Si ils n’ont pas fait preuve de génie, les Haut-Béarnais ont démontré une vraie volonté d’aller de l’avant, et c’est exactement ce qu’on leur demande : être conquérants. Dès le coup d’envoi, ils prennent possession du camp adverse, malgré un vent contraire. Dylan Vaquero a des jambes de feu en début de rencontre, par deux fois il met à mal la défense visiteuse. La troisième va être la bonne, l’ailier du FCO débloquant les compteurs dès la 7e minute (5-0). Ainsi lancés, les Oloronais étaient promis à un festival. Mais les visiteurs qui abattaient l’une de leurs toutes dernières cartouches, ne l’entendaient pas de cette oreille et en informaient de manière efficace leurs adversaires quatre minutes après (5-3, 11e). La meilleure des défenses étant l’attaque, les Oloronais décidaient de défendre haut sur leurs adversaires. Voilà un autre point particulièrement positif dans l’état d’esprit des Haut-Béarnais. Souvent une équipe qui joue le maintien a tendance à se recroqueviller en défense… une erreur souvent funeste que les hommes de Stéphane Zampar et Pierre Chadebech ne commettent pas. Si les malheurs ne cessent de s’abattre sur le FCO depuis le début de saison, avec l’hécatombe permanente sur sa première ligne, les Oloronais refusent obstinément de baisser têtes et bras. Tout n’est pas encore parfait certes, mais les progrès sont visibles à l’œil nu : dimanche, pas une seule touche n’a été perdue sur lancers locaux, signe que le travail paye. Autre point de satisfaction l'importante contribution du Sud-Africain Jacobs sur le quatrième essai oloronais, lui et Cory Wakatihi sont de plus en plus décisifs au fil des matches. Mickaël Boucau quant à lui a souvent démontré toute sa ténacité et son talent depuis le début de la saison, mais dimanche il a fait encore plus fort, inscrivant deux essais en 4 minutes dont le second fût à lui seul le symbole de l’état d’esprit local depuis quelques semaines. Sur une offensive adverse, les Tarnais ont commis une faute de main, immédiatement sanctionnée par le virevoltant centre haut-béarnais qui s’est emparé du ballon sur la ligne des 40 mètres adverses pour partir dans une course folle, ponctuée de crochets dévastateurs et d’accélérations fulgurantes qui ont fait comprendre à tous, que ce FCO est loin d’être mort et qu’il avait encore toute sa place en fédérale 1.
Fabrice Borowczyk
Réaction d’après-match :
Mickaël Boucau (centre FCO) : « On avait une revanche à prendre après le match aller où nous avions fait un zéro pointé. En première période on a fait beaucoup de fautes et on les a remis dans le match juste avant la pause. Et dès le retour des vestiaires nous nous sommes un peu plus lâchés, en jouant davantage et en mettant de la vitesse. L’essai de Graulhet juste avant la pause aurait pu nous faire du mal, ça nous a boostés. A présent, il faut continuer à travailler dur et à se battre lors de chaque match jusqu’à la fin de la saison».
4 essais Vaquero (7e), Boucau (45e, 49e), Jacobs (59e), 2 transformations (45e, 49e) et 2 pénalités (21e, 33e) : Bourdieu