St Sulpice : 20
Oloron : 13
Mi-Temps : 13-0. Lieu : St Sulpice sur Lèze (Stade Gaston-Sauret). Arbitre : M. Cripoux (Bourgogne). Temps : Frais. Pelouse : boueuse.
Pour St Sulpice :
3 essais Soulisse (34e), Bonhoure (40e), Roquebert (75e), 1 transformation (75e) et 1 pénalité (14e) : Doussain.
Carton jaune : Bonhoure (80e).
Pour Oloron :
1 essai Amans (80e), 1 transformation et 2 pénalités (53e, 60e) : Bourdieu.
US St Sulpice sur Lèze :
Jeudy – Soulisse, Doussain, Roquebert, Gimeno Alvarez – (o) Latapie, (m) Tebaldini – Evrard, Bonhoure, Fabre – Capezzone-Saez, Saux © - Dufour, Meneghel, Bousquet. Sont entrés : Soulage, Aka, Eychenne, Boularan, Dejean, Vaysse, Cancian, Gagnidze.
FC Oloron :
Claverie Rospide – Arroyo, Chantereau, Boucau, Vaquéro – (o) Bourdieu, (m) Paillot © - P. Crampé, Jacobs, Pinto Da Silva – P. Constant, Whakatihi – Beaudoin, Porte Laborde, Vola. Sont entrés : Amans, Tomuli, Hubert, T. Constant, Jully, Bordenave, Canziani, Leffler. Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
Les Oloronais ont fait preuve d’une vaillance et d’une abnégation totale pour aller arracher au bout du temps réglementaire un point de bonus défensif. Un point, un petit point mais qui pourrait bien peser lourd dans la balance à l’issue de la saison. Car journées après journées on s’aperçoit que la lutte pour le maintien fera rage jusqu’au bout et que chaque point s’avère primordial. Pourtant à 4 minutes de la fin, on pensait bien que le FCO allait rentrer bredouille après que les locaux eurent inscrit leur troisième essai de l’après-midi sur leur seule et unique occasion de la seconde période (20-6, 75e). Oui, leur seule et unique occasion, car toute la seconde période a été en faveur des Oloronais. Dans des conditions de jeu catastrophique avec une pelouse qui l’était tout autant, les hommes de Stéphane Zampar et Pierre Chadebech ont sur se révolter après une première période en leur défaveur tout au moins au tableau d’affichage. Car si à la pause les Béarnais avaient toujours un zéro scotché à leur panneau d’affichage, c’est beaucoup plus en raison d’un manque cruel d’efficacité que par le fait d’être dominés dans le jeu. Durant près de 30 minutes, sont en effet les partenaires de Lilian Claverie Rospide qui ont dominé territorialement les débats, mais en ne se créant finalement qu’une ou deux véritables occasions. Des occasions qu’ils ont su se créer par un secteur de la touche qui s’améliore au fil des matches et des avants qui avaient retrouvés leur volonté sur les groupés pénétrants. Hélas les ballons tombés, leur ont souvent joué des tours. Au contraire les Rouge de St Sulpice ont mis à profit leurs occasions pour marquer deux essais dans les 5 dernières minutes et virer avec 13 points d’avance à la pause (13-0, 40e). Encaisser deux essais dans les 5 dernières minutes précédant la pause ainsi que d’un carton jaune, voilà de quoi vous mettre un sacré coup derrière la tête. Mais ce sont des Oloronais révoltés qui sont revenus des vestiaires et qui vont totalement investir le camp adverse durant plus de 30 minutes. On pensait que les Béarnais avaient fait le plus dur en revenant dans le bonus défensif grâce à deux pénalités de Christophe Bourdieu (13-6, 60e), mais les Béarnais en voulaient plus et ont poursuivi leur domination. Hélas, celle-ci fut stérile. Passant plusieurs fois le premier rideau défensif, les Bleu souffraient face au second rideau. Le ciel sembla s’abattre sur les têtes oloronaises quand St Sulpice suite à deux pénaltouches consécutives inscrivait un troisième essai par le centre Roquebert (20-6, 75e). Mais les Oloronais ont alors démontré qu’ils avaient des valeurs de fierté. Touchés dans leur amour-propre, ils se sont rués dans les 5 derniers mètres adverses. Multipliant les groupés pénétrants, au sein desquels tous les joueurs des lignes arrières venaient apporter leur soutien à leurs collègues des avants. Et cette abnégation collective fût justement récompensée par l’essai de Florent Amans juste avant le coup de sifflet final. Une abnégation collective qui pourrait bien compter énormément d’ici à la fin de la saison, car elle représente un symbole : celui que c’est bien tous ensemble que les Oloronais lutteront jusqu’au bout cette saison.
Fabrice Borowczyk
Il a dit :
Stéphane Zampar (entraîneur FCO) : « Il a fallu s’employer pour aller chercher ce point. C’est dommage de prendre un tel écart à la mi-temps car on a fait 30 très bonnes premières minutes avant de prendre un essai un peu trop facilement. Il y a eu une très belle réaction d’orgueil des garçons en seconde période, j’espère qu’ils s’en souviendront pour aller chercher mieux à l’extérieur prochainement».
