Oloron : 13
Blagnac : 24
Mi-Temps : 0-14
Lieu : Oloron (Stade St Pée). Arbitre : Fabrice Alejo (Nouvelle-Aquitaine). Temps : chaud et ensoleillé. Pelouse : bon état.
Pour Oloron :
2 essais Tomuli (47e), Pinto Da Silva (80e), 1 pénalité Claverie-Rospide (55e).
Pour Blagnac :
2 essais Graulle (15e), Medves (76e), 1 transformation Augustin (76e) et 4 pénalités : Bouyxou (7e, 23e, 31e) et Augustin (64e).
FC Oloron :
Claverie Rospide ; Arroyo, Chantereau (Bordenave 62e), Boucau (Canziani 80e), Vaquero ; (o) Bourdieu, (m) Jully (Tisne Cardenau 70e) ; P. Crampé, Jacobs (Wakatihi mt), Pinto Da Silva ; Hubert (T. Constant 65e), P. Constant ; Tomuli (Vola 65e), Porte Laborde (Amans 52e), Vola (Beaudoin 33e).
Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
Blagnac SC :
Venetti ; Tardieu, Graulle, Alvarez (Tolofua 63e), Daurau Bedin ; (o) Bouyxou (Augustin 52e), (m) Ferrary ; Vachon ©, Bonnet (Manas 62e), Medves ; Mignonat, Baniere (Mutel 62e) ; Pointud (Lebrequier 52e), Beziat (Piffero 52e), Martin (Biscioni 52e).
Entraîneurs : Eric Escribano et Christophe Deylaud.
Lorsqu’il y a un tel écart sur le papier entre deux équipes, la présumée plus faible n’a d’autres choix que de marquer des points lors de chacun de ses temps forts. C’est la morale de (la mauvaise) histoire du FCO après ce match perdu face à Blagnac sur la pelouse de Saint-Pée. Témoin les dernières minutes de la première période qui ont vu les Oloronais pilonner la défense des visiteurs sur la ligne d’en-but, sans parvenir à marquer pour finir par un ballon redonné aux Blagnacais qui n’en demandaient pas tant. En vérité, c’est durant toute la première période que le FCO est passé au travers. Dominés durant l’immense partie des 35 premières minutes, privés de ballons, les Oloronais ont démarrés le match, la peur au ventre. Jouant avec le frein à main et commettant des fautes de main même sans pression excessive de l’adversaire, les Oloronais ont beaucoup trop subi en première période face à des Blagnacais que l’on a pourtant connus plus incisifs. En virant avec un déficit de 14 points au compteur (0-14), la tâche devenait insurmontable. Pourtant les Oloronais ont tenté de se libérer enfin au retour des vestiaires. L’essai de Joshua Tomuli redonnant l’espoir au peuple béarnais (5-14, 47e), mais au lieu d’insister, le FCO s’est trop vite retrouvé sous pression ensuite. Alors la défense du FCO a certes bien tenue, mais pour repousser les assauts des visiteurs, les joueurs du Haut-Béarn ont déployés beaucoup d’énergie. Côté phases offensives, les Oloronais ne sont pas restés inactifs, mais leurs tentatives ont souvent manquées cruellement d’imagination et apparaissaient bien trop prévisibles pour des visiteurs bien en place. Hormis quelques crochets trop rares, les Oloronais ont trop insistés par des retours systématiques dans le trafic pour déstabiliser leurs puissants adversaires qui les attendaient de pieds fermes dans l’entonnoir. La défaite à zéro point concédée par les Oloronais doublée des victoires de plusieurs de leurs concurrents directs pourraient indiquer que tout a été négatif pour eux ce dimanche, mais la volonté qu’ils ont eu dans des phases défensives pour repousser leurs adversaires, comme lors de cette mêlée à 5 mètres en faveur des visiteurs à 9 minutes du terme sur laquelle tout le pack oloronais a tout donné… récupérant même le ballon au nez et à la barbe de professionnels totalement surpris, tout comme la fierté qui a été la leur pour inscrire le dernier essai dans les ultimes secondes du match, témoignent d’une fierté intacte, sur laquelle il faudra s’appuyer dans ce sprint de la peur jusqu’à la fin de saison. Pour l’heure, Oloron a toujours son destin entre les mains, même si c’est fragile.
Fabrice Borowczyk
Réaction d’après-match :
Stéphane Zampar (entraîneur FCO) : « Nous sommes évidemment déçus, pas que du résultat, mais également car nous sommes passés à côté de la gestion du match. Dans les phases de conquêtes, touches, mêlées, nous en sommes en progrès, mais on n’arrive pas à concrétiser ces progrès dans les moments clefs. On a mis beaucoup d’énergie à récupérer les ballons, mais toute cette énergie déployée à défendre, nous a coûté cher en lucidité au moment d’utiliser les ballons repris. Bilan nous avons redonné trop de cartouches à nos adversaires, c’est dommage».