Fleurance : 16
Oloron : 6
Mi-Temps : 13-0. Fleurance (stade municipal). Arbitre : M. Thibaud Santamaria (Occitanie). Temps : frais. Pelouse : grasse.
Pour Fleurance :
2 essais Gabriel (11e), Parat (26e) et 2 pénalités Gabriel (40e, 69e).
Cartons jaunes : Dupuy (72e), Vidal (80e).
Pour Oloron :
2 penalités Bourdieu (45e, 66e).
Carton jaune : Beaudoin (40e)
AS Fleurance :
Gabriel – Parat, Eberland, Loison, Cantaloup – (o) Pailhe, (m) Lanave – Bevilacqua, Clermont ©, Puydupin – Putuma, Chiari – Vepkhvadze, Lopez, Pagoaga. Sont entrés : Dupuy, Menabdischvili, Du Preez, Vidal, Camacho, Bouisset, Themines, Pottier.
FC Oloron :
Claverie Rospide – Arroyo, Chantereau, Boucau, Vaquéro – (o) Bourdieu, (m) Jully – T. Constant, P. Crampé, Pinto Da Silva – Whakatihi, P. Constant – Beaudoin,Amans, Tomuli. Sont entrés : Porte Laborde, Vola, Hubert, A. Biscay, Tisne Cardenau, Bordenave, Canziani, Piot. Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
Dans leur course au maintien, les Oloronais se devaient de ramener quelque chose de leur déplacement en terre fleurantine pour ne pas continuer à vivre dans l’angoisse avant ses deux confrontations béarno-bigourdane (Lannemezan et Tarbes)…. C’est raté. La faute à un incroyable manque de réussite, qui les a vu avoir plusieurs occasions d’essais tant en fin de première période que durant la seconde qu’ils ont globalement dominée. Mais par trois fois ils ont acculés les Gersois sur leur ligne, sans parvenir à aplatir en terre promise. A l’inverse, les Fleurantins, sans être géniaux, sont parvenus à scorer lors de leurs réelles franches occasions d’essais en première période. En 25 minutes, ils n’ont mis la défense oloronaise en grand danger que deux fois, mais à chaque fois, ils ont réussi ce que les Oloronais ne sont jamais parvenus à faire durant 80 minutes (10-0, 26e). La fin de la première période va même ressembler à un cauchemar pour les Oloronais avec une double sanction, tout d’abord le carton jaune écopé par Paul Beaudoin, venu châtier un adversaire en position de hors-jeu, puis sur la pénalité accordée par l’arbitre sur l’exclusion du pilier du FCO. Une pénalité « cadeau » face aux poteaux transformée par l’arrière gersois Gabriel. Menés 13-0 et réduits à 14 contre 15, les Oloronais ne pouvaient pas plus mal démarrer la seconde période. Pourtant, les Haut-Béarnais sont revenus sur le pré avec beaucoup d’envie et ont privé les locaux de ballons. Oui, mais voilà, à Oloron, on sent qu’on joue en ce moment la peur au ventre, avec la peur de mal faire. On a des intentions, c’est évident, mais les mains tremblent souvent et les en-avants se sont multipliés. Plusieurs fois durant le match, les Sunia Vola, Pierre Crampé, Charly Chantereau et autres Pierre Constant ont envoyé des charges. Mais les Fleurantins ont maintes fois repoussé l’assaillant. Les phases de jeu se sont succédées, mais sans progression verticale. Symbole parfait d’une formation qui n’est pas épargnée par les malheurs, la réussite à fuit un FCO besogneux à souhait. Comme sur cette pénalité de Christophe Bourdieu à la 62e minute. 45 mètres face aux poteaux, l’ouvreur oloronais va voir sa tentative mourir sur le poteau gauche gersois. Ou bien à la toute dernière seconde sur son ultime tentative dans les arrêts de jeu. Un coup de pied il est vrai particulièrement compliqué du bord de la touche à 40 mètres, sur lequel le public local va oublier les règles élémentaire de fair-play en applaudissant chaleureusement l’échec du buteur visiteur, qui pourtant n’aurait rien changé aux 4 points de l’équipe locale. La réussite a fui Oloron durant toute cette rencontre, un peu à l’image de la saison du FCO. A 5 journées de la fin, le FCO n’est toujours pas sauvé, mais n’est toujours pas mort, tout à fait à l’image de cette équipe qui s’accroche avec ses moyens pour survivre dans cette fédérale 1.
Fabrice Borowczyk