Oloron : 17
Lannemezan : 19
Mi-Temps : 10-13
Lieu : Oloron (Stade St Pée). Arbitre : Corentin Meler (Occitanie). Temps : frais. Pelouse : grasse.
Pour Oloron :
2 essais de pénalité (40e) et Hubert (71e), 1 transformation (71e) et 1 pénalité (33e) : Claverie-Rospide.
Pour Lannemezan :
1 essai Rojo (16e), 1 transformation et 4 pénalités (4e, 37e, 47e, 66e) : Séré Peyrigain.
FC Oloron :
Claverie Rospide ; Arroyo, Chantereau, Canziani (Boucau 45e), Vaquero ; (o) 10. Bourdieu (Bordenave 67e), (m) Jully (Tisne Cardenau 72e) ; P. Crampé, Jacobs (T. Constant 59e), Pinto Da Silva ; Whakatihi (Hubert 59e), P. Constant ; Beaudoin (Tomuli 39e, Piot 70e), Amans (Porte-Laborde 54e), Vola.
Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.
Cartons jaunes : P. Crampé (24e), Amans (40e), Vola (65e).
CA Lannemezan :
Belzunce ; Martiello, Piaser, Laffitte (Ducau 62e), Aguerre (Hadet 80e); (o) Séré-Peyrigain, (m) Anel (Dupuy 48e) ; Herbin, Rojo (Martin 78e), Paris ; Willemse, Pettigiani © ; Rixens (Belhaouari 62e), Tourreau (Rouch 62e), Mirtskhulava (Granja 62e).
Cartons jaunes : Pettigiani (24e), Willemse (40e), Aguerre (40e).
En concédant tout la fois leur 4e défaite consécutive et surtout leur 4e défaite à domicile de la saison, les Oloronais ont fait une bien mauvaise opération. Désormais leur survie, car c’est bien ainsi qu’il convient de parler de leur maintien, ne tient plus qu’à un fil. Un fil qui, même s’il s’est renforcé d’une unité supplémentaire (désormais Pamiers le premier relégable est à 5 points et non plus 4), apparaît très fragile. Car le plus inquiétant pour le FCO ce n’est pas forcément le classement, ni le calendrier à venir, encore que celui-ci ne soit pas de tout repos avec dès la prochaine journée un déplacement en terre tarbaise, mais plus la manière. Cette équipe du FCO, c’est une évidence, joue avec la peur au ventre. Or, lorsque l’on joue avec la peur de mal faire, on fait souvent mal… lorsque l’on joue avec la peur de perdre, on perd souvent. Et le FCO est exactement dans cette mauvaise dynamique depuis deux mois. Une fois encore, une fois de trop, elle a démarré la rencontre en étant menée 0-10 après tout juste un quart d’heure de jeu, et elle n’est jamais parvenue à rejoindre son adversaire bigourdan. Ses 30 premières minutes ont tout simplement été insuffisantes. Insuffisantes pour prétendre être une équipe de Fédérale 1. Les fautes de main se sont multipliées, mais elles n’ont pas été les seules, c’est bien là le problème. On avait prévenu, le buteur du CAL, l’ancien de la maison bleue, Romain Séré-Peyrigain a la patte chaude en ce moment. Face à Bagnères le week-end dernier il avait déjà fait carton plein, assurant en immense partie le succès des siens. En conséquence il importait de ne pas lui offrir trop de munitions…. C’est pourtant ce qu’on fait les Oloronais et l’ancien joueur local a été impitoyable, passant une fois encore la totalité des coups de pieds qu’il a tentés. Alors bien sûr, les Béarnais ont su réagir, revenant sur les talons visiteurs à 9 minutes de la fin (17-19) et en tentant le tout pour le tout dans les derniers instants. Mais à domicile, on ne commence pas un match avec une demi-heure de retard ! Dans les derniers instants, le FCO a mis la pression sur la défense bigourdane, mais l’arbitre de la rencontre a sifflé promptement la fin de la rencontre, oubliant plusieurs minutes d’arrêts de jeu. Décidément, beaucoup trop d’acteurs de ce match ont eu des problèmes de timing pour permettre aux Oloronais de l’emporter face, il faut bien l’avouer, à des Bigourdans qui n’ont pas volé leur succès pour autant, ayant fait ce qu’ils avaient à faire dès les premières secondes jusqu’aux dernières…exactement ce qu’on attend depuis trop longtemps des Oloronais !
Fabrice Borowczyk
Réactions d’après-match :
Kévin Jully (demi de mêlée FCO) : « Nous n’avons clairement pas fait le match qu’il fallait, on n’a pas su le prendre par le bon bout et on a été de suite mené 0-10, une nouvelle fois, un scénario qui a trop tendance à se répéter. Par la suite, nous avons mis en place des actions, mais nous avons commis trop de fautes de main…et trop de fautes tout court qui nous coûtent cher».
Cédric Rouch (talonneur CAL) : « Venir gagner à St Pée c’est toujours quelque chose dont on se souvient. Nous avons fait 20 très bonnes minutes qui nous ont mis sur orbite. Oloron est ensuite entré dans le match, mais nous avons su faire preuve d’organisation pour résister. Notre point fort aujourd’hui a été la conquête, notamment la touche. Nous sommes super contents pour Romain Séré-Peyrigain, un ancien d’Oloron, qui a la patte chaude et que nous avons aidé à briller une fois encore, c’est un bon gars et il mérite sa réussite actuelle».