Peyrehorade : 32
Oloron : 30
Mi-Temps : 9-17
Lieu : Peyrehorade (Stade Joseph-Dabadie). Arbitre : Cédric Hueso (Occitanie). Temps : beau et frais. Pelouse : bon état.
Pour Peyrehorade :
2 essais Darricau (44e), Labescau (80e+5), 2 transformations et 6 pénalités (9e, 30e, 35e, 49e, 61e, 65e) : Discazeaux.
Pour Oloron :
3 essais Box (22e), Loustalet (40e+1), Allouache (66e), 3 transformations et 3 pénalités (6e, 53e, 77e). Cartons jaunes : Loustalet (61e), Welemu (80e).
Peyrehorade Sports :
Brana – Pandelo, Bourlon, Lalanne, Neyraguet – (o) Discazeaux, (m) Gatuingt – Sallaberry, Bomard, A. Duvert – Darricau ©, Grugier – Mahamat, Duvert, Rieges.
Sont entrés : Le Bonnec, Pais, Duguid, Darrigol, Belleret, Labescau, Bonnet, Lescoulie.
Entraîneurs : Pascal Idieder et Sébastien Cergnul.
FC Oloron :
Zono – Pailhassar, Boucau, Bordenave, Pillardou – (o) Box, (m) Tisné – Allouache, Loustalet, Crampé – Welemu, Pouilloux – Pargade, Amans ©, Mamou.
Sont entrés : Ramirez, Moncade, Perrain, Pinto, Jully, Barantol, Lafourcade, Piot.
Entraîneurs : Benjamin Bagate et Thomas Synaeghel.
Que le rugby peut-être parfois beau et cruel à la fois ! Les Oloronais ont cru mettre fin à une disette longue de trois saisons. Trois longues saisons qu’ils courent après un premier succès à l’extérieur. Jamais depuis tout ce temps ils ne sont passé aussi près de mettre fin à cette éprouvante série. Durant toute l’après-midi, Peyrehorade et Oloron ont livré un chassé-croisé à la fois passionnant et éprouvant pour les nerfs. Chaque équipe a pensé mettre son adversaire K.O., mais chaque fois, l’autre a réagi. Les amoureux de spectacle, de suspense et d’émotions fortes ont été comblés hier au stade Joseph-Dabadie, et pour faire un bon match, il faut être deux. Alors certes les Oloronais ont perdu, mais ils ont longtemps fait vibrer leurs supporters qui avaient fait le court déplacement dans les Landes. Le FCO ne parvient toujours pas à s’imposer hors de ses bases, mais il s’en rapproche chaque journée à l’extérieur davantage. Ils prennent toutefois leur premier point de bonus défensif à l’extérieur depuis longtemps aussi….mais la consolation est bien maigre. Et chacun de commencer à se dire qu’il y a une malédiction sur cette équipe : en marquant 3 essais, en faisant preuve d’une abnégation et d’une rage de vaincre comme jamais, à l’image de ce contre venu de nulle part de Nicolas Allouache et de son plongeon en terre promise qui renversait le score en faveur des siens (25-27, 66e). A l’image aussi de ce pilonnage en règle dans les 5 dernières minutes du temps réglementaire qui aurait mérité mieux que les 3 points inscrits par la botte de Jérémy Box (25-30, 77e). Une pénalité que l’on pensait décisive. C’était sans compter sur des Landais au même tempérament fait d’abnégation et de refus de se soumettre à l’évidence. C’était également sans compter sur des arrêts de jeu interminables : plus de longues minutes. Cinq minutes qui se sont additionnées aux trois autres durant lesquelles les Landais ont campé dans les dix derniers mètres visiteurs, enchaînant mêlées sur mêlées. Durant huit longues minutes interminables, les Oloronais ont fait preuve de vaillance pour parvenir à valider l’excellent travail de l’après-midi. Durant huit minutes ils ont résisté, poussés par leurs supporters, poussés par tout un peuple venue des montagnes. A bout de forces, il ne leur restait plus que l’énergie du désespoir face à la furia landaise, ils ont combattus, ils ont plié….avant de finir par rompre dans une ambiance de folie. Oloron a senti la victoire, l’a eu dans les doigts, et a dû l’abandonner à son adversaire…que le rugby peut-être cruel parfois. Que le rugby peut-être parfois beau et cruel à la fois ! Les Oloronais ont cru mettre fin à une disette longue de trois saisons. Trois longues saisons qu’ils courent après un premier succès à l’extérieur. Jamais depuis tout ce temps ils ne sont passés aussi près de mettre fin à cette éprouvante série. Durant toute l’après-midi, Peyrehorade et Oloron ont livré un chassé-croisé à la fois passionnant et éprouvant pour les nerfs. Chaque équipe a pensé mettre son adversaire K.O., mais chaque fois, l’autre a réagi. Les amoureux de spectacle, de suspense et d’émotions fortes ont été comblés hier au stade Joseph-Dabadie, et pour faire un bon match, il faut être deux. Alors certes les Oloronais ont perdu, mais ils ont longtemps fait vibrer leurs supporters qui avaient fait le court déplacement dans les Landes. Le FCO ne parvient toujours pas à s’imposer hors de ses bases, mais il s’en rapproche chaque journée à l’extérieur davantage. Ils prennent toutefois leur premier point de bonus défensif à l’extérieur depuis longtemps aussi….mais la consolation est bien maigre. Et chacun de commencer à se dire qu’il y a une malédiction sur cette équipe : en marquant 3 essais, en faisant preuve d’une abnégation et d’une rage de vaincre comme jamais, à l’image de ce contre venu de nulle part de Nicolas Allouache et de son plongeon en terre promise qui renversait le score en faveur des siens (25-27, 66e). À l’image aussi de ce pilonnage en règle dans les 5 dernières minutes du temps réglementaire qui aurait mérité mieux que les 3 points inscrits par la botte de Jérémy Box (25-30, 77e). Une pénalité que l’on pensait décisive. C’était sans compter sur des Landais au même tempérament fait d’abnégation et de refus de se soumettre à l’évidence. C’était également sans compter sur des arrêts de jeu interminables : plus de longues minutes. Cinq minutes qui se sont additionnées aux trois autres durant lesquelles les Landais ont campé dans les dix derniers mètres visiteurs, enchaînant mêlées sur mêlées. Durant huit longues minutes interminables, les Oloronais ont fait preuve de vaillance pour parvenir à valider l’excellent travail de l’après-midi. Durant huit minutes ils ont résisté, poussés par leurs supporters, poussés par tout un peuple venu des montagnes. À bout de forces, il ne leur restait plus que l’énergie du désespoir face à la furia landaise, ils ont combattu, ils ont plié….avant de finir par rompre dans une ambiance de folie. Oloron a senti la victoire, l’a eu dans les doigts, et a dû l’abandonner à son adversaire…que le rugby peut-être cruel parfois.
Fabrice Borowczyk