Oloron : 15
Anglet : 11
Mi-Temps : 3-3
Oloron (stade St Pée). Arbitre : M. Camus (Occitanie). Temps : Froid. Pelouse : Fleurie
Pour Oloron :
5 pénalités (31e, 49e, 64e, 73e, 80e) Box. Carton jaune : Piot (69e).
Pour Anglet :
1 essai Leconte (60e), et 2 pénalités (2e, 51e) : Dhuin. Cartons jaunes : Chocou (30e), Izopet (69e).
FC Oloron :
Zono (P. Latournerie 54e) – Demon, Boucau, Bordenave ©, Pillardou – (o) Box, (m) Paillot (Jully 64e) – P. Crampé, Panigaï, Pinto - Beaumelou (Templier 59e), Allouache – Mamou (Piot 59e), Lacorne (Amans 41e), Moncade (Sotteau 54e).
Entraîneurs : Benjamin Bagate et Thomas Synaeghel.
Anglet ORC :
Pulon Olhasque – Hannoun, Tsouladze, Chabat, Fischer – (o) Dhuin, (m) Pommies (Layan 64e) – Leconte (Bergounioux 69e), Laulhe, Leconte (Cazaux 58e) – Dartigues ©, Gilibert (Dos Santos 50e) – Chocou (Jadot 41e), Meneses (Mena 41e), Martinez (Izopet 46e).
Entraîneurs : Frédéric Tauzin et Anthony Biscay.
En confirmant sa victoire du match aller, le FCO s’est assuré de disputer les barrages, reste à savoir dans quelle position. Côté angloy on venait avec la ferme intention de prendre sa revanche, c’est raté.
Les Angloys attendaient ce match avec impatience. Surpris le 21 novembre par les Oloronais qui étaient venus s’imposer 15-11 à Anglet, les Basques comptaient bien prendre leur revanche. Et tout comme à l’aller, c’est à l’issue d’un match particulièrement serré et pauvre en points inscrits que les Béarnais se sont au final imposés. Parfois les chiffres sont trompeurs. Si on regarde froidement la fiche technique de la rencontre et que l’on constate que seuls les visiteurs ont inscrits un essai contre aucun aux locaux, on pourrait penser que les derniers nommés ne se sont pas créés d’occasion. Et on se trompe car ce sont bien les Oloronais qui se sont procuré les meilleures occasions, mais par trois fois en première période, ils ont gâché quelques belles munitions qu’ils s’étaient procurées. Du côté oloronais on peut tirer un bilan « équilibré » avec du positif, notamment en touche, domaine de nette domination des Haut-Béarnais. On peut également relever une belle qualité en termes d’état d’esprit. Ainsi lorsque les Angloys ont peut-être pensé avoir fait le plus dur en inscrivant l’unique essai du match, reprenant l’avantage au score à un quart d’heure du terme de la rencontre (9-11, 64e), les coéquipiers de Nicolas Allouache ont su trouver les ressources et ne pas avoir peur de jouer pour ramener le jeu et le danger dans le camp visiteur. En mettant sous pression les Basques, ils ont su pousser ces derniers à la faute pour le plus grand bonheur d’un Jérémy Box dont on entend de plus en plus les supporters le considérer, à juste titre, comme « un buteur comme on n’en avait pas vu depuis longtemps à Oloron ». Autre point positif côté FCO, la solidarité dont les Béarnais ont fait preuve en toute fin de match en pleine pression basque. Anglet a tenté de percer la muraille bleue dans les dernières minutes, mais la muraille a tenu bon. Côté point négatif, on notera les trop nombreuses fautes de main, peut-être dues au froid qui régnait à St Pée ou au stress d’une équipe qui a eu du mal à jouer libérée. Chez les Basques la mêlée a tenu tête à son adversaire et si on devait désigner un homme du match, le troisième ligne de l’AORC, Ibaï Leconte remporterait tous les suffrages. Par son inlassable activité, par son sens du placement et du jeu, par sa capacité à défendre mais aussi à lancer des offensives, il a posé de multiples problèmes aux locaux. Et son essai ne venait lui apporter qu’une juste récompense sur l’ensemble de son œuvre. On retiendra que les deux rencontres entre ces deux formations ont donné lieu à des oppositions serrées, démontrant que les deux formations sont très proches l’une de l’autre. Au final, les deux accèdent aux barrages d’accession. Mais Oloronais et Angloys n’en ont pas fini avec leur lutte, car la qualification acquise, il leur reste à décrocher une place de 5e ou 6e et pour celle-ci, ils sont trois à pouvoir y prétendre. Outre les Béarnais et les Basques, les Bigourdans de Lannemezan sont également dans le coup. Une sorte de bataille des « 3B » des Pyrénées en somme.
Fabrice Borowczyk