FC Oloron : 15
Stade Bagnérais : 8
Mi-Temps : 9-3
Oloron (Stade de St Pée).
Spectateurs : 1 500 environ.
Arbitre : Julien Castaignède (Côte d'Argent).
Temps : Froid.
Pour Oloron :
5 P Picabéa (14e, 23e, 29e, 50e et 59e).
Pour Bagnères :
1 E Bonan (73e), et 1 P Malaguradze (27e).
F.C. OLORON :
Séré Peyrigain – Fourtine (Slayki 60e), Chantereau, Dourau, Etchegoyen (Dies 77e) – (o) Picabéa (cap), (m) Labaigs (Cruzalèbes 48e) – Casassus, Quintana, Lacave (Lannes 64e) – Monto, Mazières (Durand 64e) – Pénigaud (Laperne 48e), Vitalla (Porte Laborde 64e), Monnier (Berhabe 48e).
Cartons blancs : Chantereau (68e) et Monto (80e).
STADE BAGNERAIS :
Daragnou – Canivet, De la Fuente Rivas, Assibat, Manse – (o) Malaguradze (Vignes 64e), (m) Arnaune (Guyon 51e) – Arino (Cossou 53e), Bonnecarrère), Geledan (Pene 53e) – Pettigiani (Bonan 51e), Brua (cap) – Mchedlishvili (Simon 53e), Maisuradze (Junca 53e), Martinet (Saayman 53e).
« Les grandes équipes sont celles qui parviennent à s'imposer même lorsqu'elles sont mises en difficulté », a-t-on l'habitude d'entendre. Si un tel adage est vrai, alors pas de doute, le FCO fait bien partie de la cour des grands en Fédérale 1. Car ce match face à Bagnères de Bigorre ne fût pas une simple promenade de santé. On s'y attendait, on n'a pas été surpris. Oloron a voulu produire du jeu, on ne lui en tiendra pas rigueur. Allant même jusqu'à jouer en penaltouches les 3 premières pénalités du match. Mais, Bagnères, on le sait, est solide et défensivement, les Bigourdans l'ont démontré en ce début de match. Impossible donc de passer pour les Oloronais, pourtant en supériorité numérique très rapidement après le premier carton blanc du match infligé à Sébastien Pettigiani dès la 7e minute. Alors Nicolas Picabéa décide de frapper les pénalités qui lui sont offertes. Et avec bonheur, puisque en deux tentatives (14e et 23e), il offre un peu d'air à son équipe au tableau d'affichage (6-0). Lorsque Lasha Malaguradze réduit le score de la même façon (6-3, 27e), on se dit, au vu de la belle santé des deux packs, que l'on va assister à un duel des buteurs. On se trompe, car si Nicolas Picabéa connaît sa réussite habituelle, il n'en est rien de son vis-à-vis Géorgien particulièrement inefficace le restant de l'après-midi.
Les défenses dominent les attaques.
La défense de Bagnères est haute, parfois très (trop ?) haute et Oloron a du mal à s'en défaire, même si les hommes de Trille et Barberena tente d'envoyer du jeu avec quelques percées de Tony Dourau, de Romain Séré Peyrigain ou encore de Jean Etchegoyen. Mais rien n'y fait, les Bigourdans défendent tels des morts de faim. Sur une série de petits tas, on pense que le FCO a franchi la terre promise, mais l'amas de joueurs est tel, qu'il est impossible à l'arbitre de savoir si le ballon a été aplatit dans l'en-but. Sur les quelques ballons en leur possession, les Bigourdans tentent des grandes relances également, mais cette fois, ce sont les Béarnais qui s'accrochent aux basques des Bigourdans. On l'aura compris, les défenses prennent le pas sur les attaques. Certes on ne s'ennuie pas mais on comprend très vite que ceux qui pronostiquaient un succès bonifié au début du match vont avoir tout faux. En réalité tout sera histoire de coups de pieds : réussis comme ceux de Nicolas Picabéa et ratés comme ceux des deux buteurs Bagnérais : Malaguradze et Vignes. Même le seul essai du match inscrit par les visiteurs par Anibal Bonan (15-8, 73e) n'y changera rien : Oloron poursuit sa route vers le Jean Prat et Bagnères n'est pas encore sauvé en Fédérale 1, le voisin Lourdais se réveillant depuis quelques semaines.
Fabrice Borowczyk
« Tony Dourau a réalisé plusieurs belles percées, mais la défense de Bagnères est restée hermétique »
