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005 filteredOloron : 33
Aix : 23
Mi-Temps : 20-13.

Lieu : Oloron (Stade St Pée). Public : 2 000.

Arbitre : Christine Hanizet (Midi Pyrénées).

Pour Oloron :
3 Essais Pouyenne (11e), Chantereau (15e), Amans (44e), 3 Transformations et 3 pénalités Séré Peyrigain (26e, 40e, 59e) et un Drop Goal Claverie Rospide (23e)

Pour Aix :
3 Essais Meudic Brun (40e), Uys (50e), Seage (78e), 1 T (40e) et 2 P (21e, 28e) : Levy
Carton blanc : Naioko (26e)

F.C. Oloron :
Claverie Rospide (Labaigs 51e) ; Fourtine – Chantereau - Dies – Pouyenne ; (o) Séré Peyrigain – (m) Cruzalèbes (cap)(Bugat 51e) ; Tauzin – Chabat (Martres 58e) – Lacave (Quintana 71e) ; Mazières (Casassus 51e) – Sestiaa ; Pénigaud (Aléo 73e), Amans (Porte Laborde 73e) – Berhabe (Beaudoin 73e).

Pays d’Aix RC :
Levy (Seage 55e) ; Poujol – Uys – Naioko – Audouin ; (o) Meudic Brun (Bouillon 51e) – (m) Clément (Labarthe 59e) – Longepee – Tonita – Driollet (cap)(Havea 51e) ; Potente – Nasiga (Recuerda 51e) ; Albertse (Loukia 59e) – Lescadieu (Colliat 51e), Zakashvili (Ndiaye 51e).

L’évolution du score : 7-0, 14-0, 14-3, 17-3, 20-3, 20-6, 20-13, 27-13, 27-18, 30-18, 33-18, 33-23.

Il est presque 18 heures samedi à St Pée, sur le pré, Christian Labit est abattu, son équipe est battue, logiquement, à la loyale. Autour du stade, dans les tribunes c’est l’effervescence, les « les bleus, les bleus, les bleus », ne cessent d’être scandés depuis plusieurs minutes… et oui… ils l’ont fait ! Ces incroyables rugbymen du Haut Béarn ont réalisé ce que nul n’avait fait depuis le début de la saison. Capables du pire, on l’a souvent dit, qui aime bien châtie bien, les hommes de David Laperne et Jean-Paul Trille sont aussi capables du meilleur. Avec le spectacle offert samedi, comment voulez-vous que nous ne soyons pas exigeants envers eux ? Les partenaires de Jeff Cruzalèbes ont démontré qu’ils pouvaient nous faire rêver, alors du rêve, dans un monde souvent triste, on en redemande. Oui messieurs les Oloronais, c’est votre visage de samedi que nous voulons voir le plus souvent possible. Et la communion née face à Aix entre vos supporters et vous sera permanente. Et elle a fait plaisir à voir cette communion. Six jours auparavant à Bagnères, Oloron avait présenté un visage… moribond, en ce samedi de Pâques, le FCO a ressuscité. On a retrouvé le FCO que l’on aime : offensif et joueur à souhait, à l’image de son début de match tonitruant avec deux essais inscrits dans le premier quart d’heure (14-0, 15e), puis courageux et vaillant lorsqu’il a fallu repousser les assauts d’un leader blessé dans son amour propre, à l’image de ces 3 mêlées à 5 mètres successives dans les dix dernières minutes lors desquelles Pierre Sestiaa et les siens ont tenu, avant même de repousser les Provençaux à une distance bien plus raisonnable. Jamais depuis le début de la saison, le PARC ne s’était incliné à l’extérieur, jamais depuis le début de la saison, Pays d’Aix n’a fini un match « à vide », avec zéro point au compteur, jamais depuis le début de la saison, les leaders de la poule n’avaient été mené aussi largement au score en début de match… oui mais ça… c’était avant… avant le FCO à St Pée ! Mais l’exploit pouvait-il ne pas être au rendez-vous samedi après-midi ? Assurément non.

Un « air » de Twickenham a soufflé sur St Pée

Il régnait à St Pée une ambiance de phases finales, une ambiance de fête, une ambiance de jour de gloire. Car toutes les recettes du vrai rugby, de ses vraies valeurs étaient là : on a chanté à St Pée, toute la journée : avant le match, pendant et évidemment après. Oui, on peut chanter, on doit chanter, même dans le rugby, et cela n’empêche pas de gagner, de bien gagner, de jouer et de bien jouer. En regardant les visages des supporters et d’un grand nombre de joueurs Aixois qui arboraient de larges sourires sincères et admiratifs en écoutant et observant la tribune honneur de St Pée entière chanter avant le match, une autre victoire s’est dessinée : pas de doute, ces gens-là ont compris le message et aucun doute, le partage : bravo et merci à eux. Espérons que leurs plus hauts dirigeants en auront fait de même. Allez, nous sortons de Pâques, faisons donc preuve d’un peu de charité chrétienne : on va y croire, on va leur faire confiance, désormais tout est oublié, on efface tout et on recommence. Samedi les « Bleu » du Haut Béarn nous ont fait rêver. Quand Romain Séré Peyrigain, auteur d’un 100 % de réussite au pied, transforme sa deuxième pénalité de l’après-midi pour donner une avance de 17 longueurs à Oloron (20-3, 26e), on comprend que l’on est en train de vivre un rêve. Et le rêve deviendra réalité à l’issue d’un match parfaitement maîtrisé. Très certainement le plus abouti du FCO depuis le début de la saison. Samedi, tous les ingrédients pour vivre un grand match étaient réunis : un arbitrage parfait de Madame Hanizet, deux équipes qui ont envoyé du jeu et du spectacle et les chants dans St Pée : tous les acteurs doivent être associés dans les éloges. Et lorsque Christian, Daniel et tous leurs amis de « Montanhas E Ribèras » entonnent un « Aquéras Montanhas » à 3 minutes du terme de la rencontre, le succès oloronais devient une « victoire en chantant ». Samedi 4 avril 2015, entre le spectacle sur le terrain et l’ambiance autour, St Pée avait des airs de Twickenham lors du dernier « crunch ». Mais cette fois, point de « swing low swing chariot », rien que du chant traditionnel du Béarn, la vraie terre du vrai rugby… Diou Biban !

Fabrice Borowczyk
Photos : Yves Bergantin (un grand merci à lui !)

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Les images vidéo de FCO-Pays d’Aix : en lien ici !

https://www.youtube.com/watch?v=wsm1Ov-t01I&feature=youtu.be

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