Il faisait une température… hivernale hier sur la plaine de St Pée.
Mais les frimas de l’hiver n’ont pas empêché les bons résultats de ce cross départemental, toutes catégories. Plus de 500 participants étaient en effet présents à Oloron pour ce premier grand rendez-vous de l’année. Pascale et toute son équipe ont une fois de plus effectué un travail en tous points remarquables, s’adaptant à toutes les situations avec une réactivité quasi professionnelle. Comme par exemple l’incident de la journée lorsque les Basques d’Ascain se sont retrouvés bloqués sur l’A64, en raison d’un véhicule circulant à contre-sens, qui les a vu arriver à St Pée en retard. Conséquence directe : le départ de la toute première course (les benjamins) a dû être reporté. Pour autant, le reste de l’épreuve s’est parfaitement déroulé. Côté course seniors, c’est un Caenais, Lionel Petricq, qui s’est imposé à l’issue des 8,534 kms, mais n’étant pas du département, le champion départemental est donc son dauphin du jour, le licencié du PBA, Guillaume Rousset : « qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour être champion départemental », avouait ce dernier dans un large sourire à l’issue de la course. Une course qui a vu un trio partir très vite : Lionel Petricq, Guillaume Rousset et Anthony Zarra, puis derrière ça a bougé : « un groupe s’est formé derrière qui nous a mis une grosse pression, explique le champion 64, puis il y a eu une pause, jusqu’à la première difficulté où Lionel a remis un gros coup d’accélérateur, et seuls Anthony et moi avons suivi ». Toutefois, Lionel Petricq va placer une dernière accélération qui va laisser Guillaume Rousset à 49 secondes sur la ligne. Ces départementaux étaient qualificatifs pour les « territoires » qui auront lieu le 22 janvier à Anglet, eux-mêmes qualificatifs pour les championnats de France du 5 février à Cognac. Des championnats de France en forme d’objectifs pour Guillaume Rousset : « Ce seront mes premiers en cross court et j’espère y faire un résultat et pourquoi pas en faire un aussi en collectif ». Pour le champion bayonnais, jamais la saison n’avait si bien démarré, ce qui lui permettait de proclamer haut et fort sur la ligne : « vive le sport vraiment amateur ! ».
Fabrice Borowczyk
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