Limoges : 32
Irissary : 26
Mi-Temps : 18-11
Salle du Maréchal Franchet d’Esperey de Limoges. Arbitres : Adrien Uteau et Romain Boyer.
Limoges Hand 87 :
Gardiens de buts : Rey (12 arrêts), Armagnac (1 arrêt).
Joueurs de Champ : Comte (4/7), Entrerrios Gijon (0/1), Hassler (3/4 dont 2 pen), Miano © (4/4), Moimba (2/3), Ndjock (), Parverie (0/1), Roullet (2/6), Serre (4/9), Thuillier (10/12 dont 1 pen), Vellenoweth (2/2).
Entraîneur : Jonathan Roby.
Exclusions temporaires : Comte (21e), Entrerrios Gijon (59e).
Irisartarrak HB :
Gardiens de buts : Bereau (5 arrêts), Marchis (6 arrêts).
Joueurs de Champ : Chabot (1/2), Etchebarne © (4/9), Xa. Etchebehere (11/16 dont 3 pen), Guichandut (1/4), Hiribarne (4/10), I. Jaureito (2/6), L. Jaureito (), Larrchea (), Mendiburu (), Noblia (0/1), Rocchia (2/4), Sissokho (1/3).
Entraîneur : Mathieu Tauzin.
Exclusion temporaire : Chabot (22e).
Après un départ manqué, les Bas-Navarrais ont su contenir la puissance du leader, mais le mal était fait.
Tels des sprinters qui traversent les épreuves de haute montagne en « attendant des jours meilleurs », les Irisartar font ce qu’ils peuvent dans un triptyque de folie. En trois journées, le calendrier leur a réservé en effet le « privilège » d’affronter les trois monstres, ultra favoris pour la montée en N1 : les deux centres de formation des formations de Starligue : Fénix Toulouse et Limoges et en dessert le ROC Aveyron mi-novembre… comme menu indigeste on fait difficilement pire. Face aux Toulousains, les hommes de Mathieu Tauzin avaient effectué un intéressant début de match avant de s’écrouler en milieu de premier acte, l’écart concédé durant cette période s’était retrouvé quasi identique en fin de match (26-33). Cette fois, l’absence basque fût initiale. En commençant par un 7-1 lors des 7 premières minutes, les coéquipiers de Fabien Etchebarne ont anéanti toute chance de créer un éventuel exploit : « Il est possible de remonter de tels handicaps concédés en début de match, mais pas face à de telles formations aux antipodes des nôtres en termes de moyens humains et financiers » explique Mathieu Tauzin. D’autant plus dommage que l’écart ne s’est pas effectué par rapport à une absence des Basques, mais en raison d’échecs aux tirs. Les joueurs d’Irissarry se sont créés les occasions de marquer mais ne les ont pas concrétisées, à l’inverse des locaux. En revanche, la suite a été bien plus encourageante, l’écart s’arrêtant de progresser jusqu’à la fin de la rencontre. Irissarry s’est tellement bien battu qu’il a même remporté le second acte. Si cela peut s’apparenter à une maigre consolation, c’est surtout la preuve que Xabi Etchebehere et ses coéquipiers n’ont pas abdiqué et se sont vaillamment battu jusqu’au bout. Mais que les Bas-Navarrais soient combattifs, cela n’est pas du tout une surprise.
Fabrice Borowczyk