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logo-irissaryIrissary   : 29

Limoges   : 27

Mi-Temps : 13-13

Salle Airoski d’Irissarry. Arbitres : Romain Boyer et Adrien Uteau.

 

Irisartarrak HB :

Gardiens de buts : Marchis (3 arrêts), Bereau (8 arrêt).

Joueurs de Champ : A. Agorrody (), P. Agorrody (4/6), Chabot (0/1), Etchebarne © (3/10), Xa. Etchebehere (2/9), Guichandut (5/7), Hiribarne (6/12), Irastorza (), L. Jaureito (), Mendiburu (4/7), Noblia (), Rocchia (5/7).

Entraîneur : Mathieu Oxarango.

Exclusions temporaires : Noblia (7e, 54e), P. Agorrody (47e, 60e), Hiribarne (23e), L. Jaureito (26e)

 

Limoges Hand 87 :

Gardiens de buts : Cauquil (15 arrêts et 1/1), Simon (2 arrêts), Rey (12 arrêts).

Joueurs de Champ :Boiste © (4/4 dont 1 pen), Comte (6/12), Delalcon-Longeaux (0/1), Entrerrios Gijon (1/2), Hassler (9/10 dont 5 pen), Marichal (1/2), Miano (4/4), Moimba (0/1), Vellenoweth (1/5).

Entraîneur : Jonathan Roby.

Exclusions temporaires : Miano (15e), Comte (18e), Delalcon-Longeaux (57e).

 

En s’imposant face au centre de formation de Limoges, les Irisartar ont créé un réel exploit et envoyé le signe qu’ils étaient toujours bien vivants.

Les partenaires du club avaient été invités pour être fêtés à l’occasion de ce match face aux jeunes du Limoges Hand 87, formation de Starligue. Et la fête fut sacrément belle et réussie ! Plus de 600 spectateurs, la star de l’ambiance : Jean-Louis et sa grosse caisse Airoski et les hommes de Mathieu Oxarango leur ont offert une soirée mémorable. Dans les travées de Jean-Dauger, les spectateurs ont longtemps entonné le célèbre « Mais non, mais non, l’aviron n’est pas mort, car il chante encore » lorsque le bleu et blanc du XV remportaient des victoires décisives dans leur âpre course pour le maintien en Top 14. Les supporters jaunes et noir peuvent reprendre à leur profit ce chant car il colle à merveille avec la réaction actuelle de la formation du capitaine Fabien Etchebarne. Déjà une semaine auparavant, les Bas Navarrais avaient envoyé un message à tous : celui de ne pas les enterrer trop vite. Avant d’aller à Toulouse, pour y défier le Fénix, seul dernier adversaire du ROC Aveyron dans la course à l’accession, tous les spécialistes s’accordaient pour affirmer que ce dimanche promettait d’être maudit pour Irissarry. Chronique d’une « raclée annoncée ». En réalité, les Toulousains ont clairement senti le vent d’un boulet, nommé défaite, s’abattre sur eux. Avec quatre buts d’avance à la pause (12-16), les coéquipiers de Xabi Etchebehere ont fait déjouer tous les pronostics et démontrer que la fierté basque n’avait rien d’une légende. Jusqu’à 100 secondes du terme, ils ont même cru tenir un immense exploit, avant de rendre les armes têtes très hautes.

Le geste de grande classe de Théo Vellenoweth

Bis repetita donc ce samedi, face à un autre ogre de la poule, Limoges, qui n’aura jamais eu la partie facile. Durant soixante minutes, Irissarry a regardé Limoges droit dans les yeux. C’est vrai que l’on a vu tout le potentiel de ces futures étoiles de Starligue. Parmi elles, Mathias Comte a démontré l’étendue de tout son talent, tout comme Rémy Cauquil dans ses buts. Le jeune gardien limougeaud aurait pu être le bourreau des Irisartar, mais comment cela aurait-il pu être possible, tant Benjamin Rocchia et les siens avaient faim. Faim de fêter les partenaires du club, faim d’offrir à ce public toujours aussi fervent l’exploit et faim surtout de démontrer que tout n’était pas encore joué. Certes, Irissarry est relégable, mais il n’est pas encore relégué. Que tous les adversaires, tant directs que ceux qui croiseront le fer avec ces vaillants du Pays-Basque intérieur, en prennent bien conscience : Irissarry vendra chèrement sa peau jusqu’au bout. Comment pourrait-il en être autrement avec un public jouant aussi bien son rôle de 8e, voire même de 9e homme ? Un joueur limougeaud ne s’y est pas trompé, Théo Vellenoweth, frère de Sébastian qui évolue à Pau-Billère, qui a tenu à saluer le public d’Airoski, un geste de grande classe, comme seuls les grands joueurs sont capables d’en avoir. Un succès face à un très gros morceau de la poule après avoir fait jeu égal durant 60 minutes, une salle comble et bruyante à souhait…. Mais non, mais non Irissarry n’est pas mort car il gagne encore.

Fabrice Borowczyk

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