A Oloron (Salle Palas).
HBC Oloron : 33
Mios Biganos : 25
Mi-Temps : 21-12.
Arbitres : Vivien Baude et Alexis Sallaberry.
HBC Oloron : 5 arrêts) et Elichiry (4 arrêts).
Joueuses de Champ : Al. Laborde (2/2), L. Pedelaborde (1/4), L. Laborde (cap)(7/10 dont 0 pen/1), Gracia (7/15 dont 0 pen/1), Antagana (6/8), Aragon (1/3 dont 0 pen/1), Jolivald (2/2), Lassalle (0/2 dont 0 pen/1), Mata (7/13). Entraîneur : Alain Mordefroid.
Exclusions temporaires : Antagana (30e) et Aragon (59e).
Mios Biganos :
Gardiennes de buts : Monet (6 arrêts) et Janquin (12 arrêts dont 3 pen).
Joueuses de champ : Labrado (8/12), Lafourcade (3/4), C. Chopo (4/7), Mayer Drouot (2/7), Machado (1/2), Penisson (0/4), Mouhica (1/2), Saubat (), Charpentier (1/3), Oborcokova (cap)(5/11 dont 1 pen/1). Entraîneur : Yannick Joblon.
Exclusions temporaires : Oborcokova (10e), Penisson (28e), Mayer Drouot (53e).
C'est une véritable chape de plomb que les Oloronaises ont posé sur ce championnat de N3 en dominant largement l'équipe qui, jusqu'à présent, semblait être son plus sérieux rival dans la course à la montée en N2. Outre le score, c'est également la manière qui a marqué les esprits. Rarement un numéro 1, a dominé aussi nettement son numéro 2 ! Les Miossaises n'ont d'ailleurs pas eu le temps de commencer à exister, Lucie Laborde et ses coéquipières les prenant de suite à la gorge. Après 14 minutes de jeu, la cause était déjà entendue avec une avance de 10 buts au compteur pour les joueuses du Piémont (12-2). En défense, Lisa Antagana effectue un gros travail, sautant telle une panthère sur tous les ballons qui passent trop près de son coup de « patte » félin, elle intercepte nombre de ballons et lance des contres à gogo. Sur tout le terrain, on ne voit que de l'orange : en jeu placé, le HBCO va beaucoup plus vite, trop vite même pour Mios : à la vitesse de l'éclair, la balle traverse le terrain de long en large pour atterrir dans les mains de Lise Mata qui sur son aile, se retrouve libre de tout marquage derrière une défense visiteuse aux abois. Toutefois, les Miossaises vont avoir un mérite : celui de ne pas baisser les bras, sans cela l'addition aurait pu être beaucoup plus lourde. A l'inverse, les Oloronaises, euphoriques après un tel départ, vont avoir tendance à trop s'enflammer et à trop tenter, du coup elles vont perdre quelques ballons que les visiteuses vont savoir exploiter.
Début de seconde période de feu de Claire Gracia.
A coup d'interceptions, de contres et de buts de sa capitaine Miroslava Oborcokova, Mios Biganos réduit l'écart (14-8, 21e). Tout nouveau relâchement peut avoir des conséquences côté HBCO, alors les Béarnaises retrouvent leurs fondamentaux, la défense se resserre, les attaques deviennent moins précipitées et l'efficacité est à nouveau présente. Le résultat ne se fait pas attendre : Oloron reprend 9 longueurs d'avance à la pause qui intervient sur un score type « fin de match » (21-12). Lisa Antagana ayant écopé d'une exclusion temporaire juste avant la sirène, le HBCO va démarrer la seconde période en infériorité numérique. On craint donc une grosse entame miossaise au retour des vestiaires. Mais c'est l'inverse qui va se produire. Car c'est Claire Gracia qui va faire un début de seconde période de feu. En inscrivant 4 buts en 5 minutes elle offre 12 longueurs d'avance à son équipe (26-14, 36'). Mais c'est à Lisa Antagana que reviendra l'honneur d'offrir le plus gros écart du match, grâce à un doublé (29-16, 43e). Mios va bien essayer de réagir, mais les contres du HBCO sont fulgurants : à l'image de Maëva Jolivald qui traverse tout le terrain pour venir fusiller à bout portant Sandrine Janquin (31-20, 53e). Définitivement Oloron était bien le plus fort, et on pardonnera volontiers la légitime baisse de régime de fin de match après un match des plus aboutis.
« Maëva Jolivald et ses coéquipières ont assommé le championnat en réalisant une démonstration face à Mios Biganos »