HBC Oloron : 21
Asson Sports : 21
Mi-Temps : 12-11.
Lieu : Oloron (Salle Palas).
Arbitres : Serge Fosserie et Christophe Rigau.
HBC Oloron :
Gardiens de buts : Marcaa (28 arrêts dont 2 pen) et Arretteig.
Joueurs de champ : M. Bergemayou (2/5), Drouffe (3/5), B. Bergemayou (6/9), Gamet (2/3), G. Hourat (0/4), M. Hourat (), Laborde (2/5), Lahut (3/7), Mazquiaran (cap)(3/8), Maupin (). Entraîneurs : François et Yvan Boyé.
Exclusions temporaires : Laborde (11e), Gamet (36e), Mazquiraran (54e) et B. Bergemayou (13e et 53e).
Carton rouge direct : Lahut (60e).
Asson Sports :
Gardiens de buts : Arendo (10 arrêts) et Vignaud (10 arrêts).
Joueurs de champ : Bucciarelli (1/8), Petroix (0/2), Montoya (cap)(3/10 dont 1 pen/3), Seyres (1/2), Pocq (2/2), Soubielle (3/9), Lamazou-Betbéder (4/10 dont 1 pen/2), Chabert (3/10), Labarrère (0/5). Entraîneur : Vincent Bonfenti.
Exclusions temporaires : Montoya (16e et 31e), Soubielle (8e et 39e), Chabert (57e) et Bonfenti (entraîneur, 60e).
Les hurlements de joie des Verts d'Asson juste après le coup de sifflet final représentent de la meilleure des façons, combien le nul entre Oloron et Asson est une contre-performance des premiers nommés au vu de la rencontre. Notamment après 10 minutes de jeu, comment aurait-on pu imaginer vivre un final aussi insoutenable, tant à cet instant du match, les joueurs de François et Yvan Boyé dominaient les débats ? Car ce début de match, était tout simplement idyllique côté HBCO. Si en attaque, ses coéquipiers avaient du mal à trouver la cible, Rémi Marcaa dans ses buts faisait des prodiges. En 5 minutes, le portier Oloronais réalise 5 parades de haute classe face à des attaquants d'Asson qui semblent totalement déboussolés (2-1, 5e). Rémi Montoya va en faire lui-même les frais. Le capitaine visiteur tire un penalty, mais ce Diable de Rémi Marcaa détourne encore et toujours. Sur le contre, Benoît Bergemayou ne loupe pas la cible (3-1, 6e). A peine le temps de souffler que Cédric Laborde envoie un tir « à trois points ! » qui transperce les filets visiteurs (4-1, 8e). Et ça continue, Rémi Marcaa est une véritable muraille infranchissable : Maxime Labarrère à bout portant s'y casse lui aussi les dents, et le gardien local d'effectuer sa 8eme parade en 9 minutes (5-1). Dès lors on pense qu'il ne peut rien arriver de grave au HBCO. Car si en attaque, Oloron est à la peine, dans ses cages Rémi Marcaa poursuit son œuvre (10 arrêts en 15 minutes). Hélas cela ne suffit pas, les shooteurs du HBCO ne sont pas en réussite ceux d'Asson sont insistants. Cela fini par payer (8-8, 22e). Benoît Bergemayou redonne l'avantage à Oloron (12-11, 29e) et devinez qui sera le dernier joueur à se mettre en évidence avant la pause... si vous avez répondu Rémi Marcaa, vous avez gagné, cette fois c'est sur Jean Soubielle qu'il réalise son 14e arrêt du match.
Ubuesque fin de match.
Le début de la seconde période est tendu. Les deux équipes se tenant au score (14-14, 41e). Au quart d'heure de jeu, Benoît Bergemayou débloque la situation grâce à un doublé (17-14, 46e). Sur son 23e arrêt du match, Rémi Marcaa se mue en passeur décisif en envoyant une « bombe » sur Guillaume Lahut qui perfore l'arrière garde adverse (18-14, 48e). Cette fois, pense-t-on dans les travées de Palas, Asson ne reviendra plus. On se trompe, car Oloron va payer cher ses exclusions temporaires (19-19, 56e). La fin de match va être ubuesque. Oloron mène 21-20 et possède la balle, il reste 32 secondes à jouer et François Boyé, intelligemment, pose un temps mort. Au retour de celui-ci, il y a un coup franc pour Oloron. Le corps arbitral estime que les Oloronais tardent à jouer et font tourner le chronomètre. En conséquence, ils redonnent la balle à Asson. Il reste 19 secondes. Guillaume Lahut pense que l'arbitre lui a fait signe de jouer et, au lieu de poser le ballon au sol, il l'expédie dans les filets adverses : la sentence est immédiate : carton rouge. La salle hurle sa colère, sur le parquet c'est l'incompréhension totale. Asson en profite pour lancer sa dernière offensive. Obligés de défendre en reculant, les Oloronais se mettent à la faute : c'est le penalty. Il ne reste alors que 3 secondes à jouer. Dans le public, on veut croire à un énième miracle de Rémi Marcaa, qui en a tant réalisé ce soir, mais le bras du jeune Valentin Courades ne tremble pas, Asson revient de nulle part et Oloron laisse filer un point précieux.
Fabrice Borowczyk
« Rémi Marcaa a eu beau réalisé des prodiges, le HBCO s'est fait rejoindre à la toute dernière seconde »