A Oloron (Salle Palas).
HBC Oloron : 37
ROC Aveyron : 20
Mi-Temps : 21-10.
Arbitres : Gilles Salmon et Michel Chouippe Mace.
HBC Oloron :
Gardiennes de buts : Laborie (14 arrêts) et Biec (3 arrêts).
Joueuses de Champ : A. Aragon (2/4), Atangana Belibi (6/10), Camblong (), Gracia (10/14 dont 1 pen/1), Jolivald (5/6), Al. Laborde (0/2), L. Laborde (cap)(6/11), Lassalle (1/2), Mata (5/6 dont 0 pen/1), L. Pedelaborde (2/4).
Entraîneur : Alain Mordefroid.
Exclusions temporaires : Atangana Belibi (54e).
Carton rouge pour 3 exclusions temporaires : Jolivald (34e, 39e et 55e).
ROC Aveyron :
Gardiennes de buts : Bonnedeau (6 arrêts) et Bousquet (3 arrêts).
Joueuses de champ : Cottier (1/4), Domenge (1/2), Fayel (7/10 dont 1 pen/1), Fixes (2/2), Landie (2/9), Namar (cap)(3/5), Peloponese (1/6), Poujol (1/6), Viguier (2/5).
Entraîneur : David Mazars.
Exclusions temporaires : Domenge (9e) et Namar (15e et 36e).
Ça y est, le moment tant attendu est enfin arrivé ! Depuis plusieurs mois, on attend avec impatience ce moment. Depuis plusieurs journées, on sait que la lutte en haut de tableau de cette nationale 3, se résume en réalité à un duel. Un duel : Béarno-Basque (en raison de l'ordre de classement des 2 protagonistes). Il n'y a pas le moindre doute, l'une des deux équipes accèdera directement à la N2 et l'autre sera barragiste. Mais qui d'Oloron, actuel leader avec 42 points, ou d'Anglet/Biarritz, dauphin avec 41 points décrochera la timbale sans passer par la case barrages ? Depuis le nul ramené par le HBCO de Quint au soir de la 12e journée, les deux formations ne sont plus séparées que d'un point. Depuis elles s'observent à distance, attendant le moindre faux pas de l'autre. Un faux pas qui n'est pas venu. Et Oloron a même conclu cette période de lutte à distance par un festival à Palas. Pourtant les Ruthénoises, adversaires du soir, leur avait posé quelques soucis à l'aller. Même si Lucie Laborde et ses coéquipières s'étaient finalement imposées dans l'Aveyron (27-29). Cette fois les joueuses du ROC n'ont pas pesé lourd. Il faut dire que les Haut Béarnaises ont su se rendre la soirée facile grâce à un début de match mené tambour battant. La défense agressive à souhait et les réalisations offensives « en mode collectif » font merveille (5-2, 7e). On pense que les visiteuses vont parvenir à s'accrocher aux basques des Béarnaises (5-4, 9e), mais c'est mal connaître les qualités locales. Les Oloronaises possèdent la meilleure attaque de la poule et vont pleinement le justifier. Au HBCO le danger peut venir de partout. Le ROC va s'en apercevoir. En trois minutes, Lise Mata (2), Lucie Laborde, Claire Gracia et Maëva Jolivald inscrivent un 5-0 qui ramène à terre les Aveyronnaises (10-4, 13e). Et dans le dernier quart d'heure de la première période, les « orange » vont presser encore plus. La défense du ROC, comme tant d'autres avant elle, va se lézarder et même s'écrouler sous les coups de boutoirs d'une équipe du HBCO, en pleine confiance, sûre de sa force et de son talent. En 18 minutes, les partenaires de Lise Atangana infligent un nouveau 11-6 qui leur offre la bagatelle de 11 longueurs d'avance à la pause (21-10). Au retour des vestiaires, les partenaires d'Alice Laborde commencent par gérer leur avance (26-15, 42e) avant de procéder à une nouvelle accélération digne d'une équipe d'un niveau supérieur. Dans ses buts, Chloé Laborie exécute une partition sérieuse. Comme pour ne pas être en reste. Car cette équipe du HBCO est complète. Cette complémentarité dans toutes les lignes va aboutir à un nouveau festival. Claire Gracia retrouve toute son efficacité offensive et en 11 minutes, Oloron inflige un nouveau 9-2 à Rodez (35-17, 53e). Le public de Palas se régale. Son équipe brille de mille feux et est fin prête pour ce qui pourrait bien être « la finale » de cette poule de N3 avec ce déplacement chez le dauphin basque. Oloron et Anglet n'étant pas très distants, les supporters du HBCO seraient bien inspirés de se rendre en nombre à la salle St Jean d'Anglet samedi 15 mars pour aider les Oloronaises : en cas de succès, les joueuses d'Alain Mordefroid se rapprocheraient en effet à grands pas de la N2.
