Les Côteaux : 19
HBC Oloron : 29
Mi-Temps : 10-14
Lieu : Pechbonnieu (Gymnase Colette Besson).
Arbitres : Agostino Machado et El Houssain Rahali
Les Côteaux :
Gardiennes de buts : Audouy et Hayot.
Joueuses de champ : Auriol (5), C. Brosse (), L. Brosse (4 dont 3 pen), Chambon (), Comet (2), Daros (cap)(1), Frostin (2), Gomez-Geil (2), Martiel (1), Rousseau (2).
Entraîneur : Eric Denis.
Exclusions temporaires : Frostin (15e et 19e), C. Brosse (23e et 54e), Rousseau (49e) et Auriol (59e).
HBC Oloron :
Gardienne de buts : Laborie.
Joueuses de champ : A. Aragon (), Atangana Belibi (4), Camblong (), Gracia (8 dont 3 pen), Jolivald (1), Al. Laborde (6 dont 2 pen), L. Laborde (cap)(5), Lassalle (), Mata (5 dont 1 pen), Pedelaborde ().
Entraîneur : Alain Mordefroid.
Exclusions temporaires : Atangana Belibi (43e), Al. Laborde (45e), Jolivald (53e et 54e) et Lassalle (60e).
Carton rouge direct : Jolivald.
Cette fois ci c'est fait ! Grâce à leur 9e victoire consécutive, les Oloronaises ont décroché le graal qu'elles visaient dès le début de saison : leur remontée en N2. Une longue attente dans une saison, qu'elles ont dominé de bout en bout, en raison d'accrocheuses basques d'Anglet/Biarritz qui n'ont jamais faibli. Et c'est finalement loin de leurs bases qu'elles ont décroché la timbale. Il leur reste à finir par une grande fête à Palas à l'occasion du derby face à Mourenx. Aux Coteaux, face à une formation qui jouait pourtant sa survie à ce niveau, les Oloronaises ont effectué un match à l'image de leur saison : en dominant d'un bout à l'autre. Dès les premières minutes, les partenaires de Lise Mata se mettent en effet à l'abri de toute mauvaise surprise (1-4, 7e) grâce à beaucoup d'application en défense et des montées de balles efficaces. Toutefois, l'enjeu semble « trotter » dans l'esprit de certaines joueuses qui deviennent fébriles. Alain Mordefroid décide alors d'opérer quelques rotations qui vont s'avérer judicieuses. A l'image d'Alice Laborde, qui revenue sur le parquet, devient irrésistible. Parallèlement, comme elle en a l'habitude, Chloé Laborie ferme les portes et ses coéquipières bonifient ses arrêts en inscrivant des buts. Si la force offensive est collective au HBCO, trois joueuses se mettent toutefois en évidence dans cette première période : Claire Gracia, Lucie Laborde et Lise Mata... tout sauf une surprise. L'écart monte ainsi à 7 longueurs en fin de première période (7-14, 26e). Toutefois, les Oloronaises vont de nouveau faire preuve de nervosité, sortant même parfois du match, ce qui permet aux joueuses locales de réduire l'écart à la pause (10-14). On l'a dit, cette équipe des Côteaux abattait une de ses dernières cartes dans la course au maintien, alors les partenaires de Justine Frostin reviennent sur le parquet avec de belles intentions. Dans le même temps, l'attaque du HBCO se grippe avec 4 échecs consécutifs aux tirs, et comme dans le même temps, les partenaires de Claire Gracia défendent moins bien, Les Côteaux reviennent sur les talons oloronais (14-15, 38e). Mais Oloron a trop longtemps fait la course en tête dans la saison, a trop voulu cette montée en N2 pour la laisser filer si près du but. La défense redevient totalement hermétique et le jeu à grande vitesse « made in Oloron » refait son apparition. Le résultat ne se fait pas attendre. En 10 minutes, le HBCO inscrit un 1-7 qui assomme définitivement les joueuses locales (15-22, 49e). Oloron tient sa victoire, tient sa montée et ne la lâchera plus. Signe du caractère de cette formation, le HBCO va se révolter suite à un fait d'arbitrage. Il ne reste que quelques minutes à jouer et Maëva Jolivald écope d'un rouge. Ses partenaires trouvant la sanction injuste, se rebellent et l'écart monte à 10 unités. En remontant en N2 le HBCO bouscule la hiérarchie, puisque pour la première fois de son histoire, l'équipe filles du HBCO devient la première du Béarn, à égalité avec Bordes.
Il a dit : Alain Mordefroid (entraîneur) : « La montée des filles est totalement méritée. Elles ont déployé une débauche d'énergie hors du commun pour y parvenir et ont fait preuve d'une abnégation de tous les instants, même si beaucoup de gens ne s'en rendent pas forcément compte ».
« Lucie Laborde et ses partenaires rejoignent Bordes dans la hiérarchie du handball féminin béarnais »