Elan Tursan : 73
J.A. Oloron : 75
Mi-Temps : 42-27. Scores aux quarts temps : 18-12, 24-15, 19-19, 12-29
Lieu : Geaune.
Arbitres : Mathieu Bourette et Fabrice Delhomme.
Elan Tursan : Lacaule (21), Perez (6), Sebie (5), Gude (5), Bosc (11), Berenguel (6), Martin (2), Dioum (17).
JAO : Ort (2), Mobutu (10), Libarle (2), Nyapeye Ngawa (28), Tremea (10), Allard (), Jakubowski (9), Pascal (4), Moureu (2), P. Chauvin (cap)(8). Entraîneurs : Jean-Marc Espada et Jérémy Chabanne.
C'est en équipe de champions que la JAO s'est imposée lors de cette 19eme journée, qui pourrait bien être synonyme de tournant dans ce final à 5 pour 2 places direction la N3. S'imposer en terre landaise est déjà très compliquée, le faire lors d'une soirée partenaires du club accueillant, ça devient plus dur, mais le faire en prime en ayant compté 16 longueurs de retard à 6 minutes de la fin, cela relève du prodige. C'est pourtant ce qu'on réalisé les hommes de Jean-Marc Espada et Jérémy Chabanne. Comme dans le même temps, Layrac, Boudy et Val d'Albret sont tombés, il n'y a plus que 2 leaders dans cette prénationale : Agen et....la JAO le tout à 3 matches de la fin. La réception de Val d'Albret samedi prochain, pour le dernier match à Scohy de la saison promet de remplir Scohy ! Dès le début de la rencontre, ce sont pourtant les Haut-Béarnais qui prennent les affaires en main grâce à un très bon travail d'Hugo Mobutu qui tient tête à Dioum, le « haut landais » (8-12, 3e). Mais ensuite tout se complique, car les Landais passent la surmultipliée en inscrivant un 10-0 à leurs adversaires pour remporter le premier quart temps (18-12). A peine le temps de se remettre (24-20, 13e) que les partenaires de Bastien Tremea encaissent un nouveau 8-0 qui les relèguent à 12 longueurs en 3 minutes (32-20, 16e). Pas moyen d'inverser la tendance jusqu'à la pause, les partenaires de Mathieu Ort parviennent juste à limiter l'avancée infernale des Landais pour virer quand même avec 15 longueurs de retard (42-27). Au retour des vestiaires, Blondel Nyapeye Ngawa ramène ses troupes dans le bon sens de la marche.
Un temps mort salvateur.
En bon capitaine, Pierre Chauvin bonifie cette bonne volonté en marquant à trois points (44-39, 24e), mais à nouveau, les Landais survoltés chipent plusieurs ballons et partent telles des flèches en direction des paniers oloronais pour reprendre 15 points d'avance en fin de 3eme quart temps (61-46, 30e). La salle landaise est en feu, pour elle, il est évident que l'un des leaders de cette prénationale va tomber. D'autant qu'en début de 4eme quart temps, les Oloronais ne parviennent pas à refaire le moindre point de handicap. Pire même l'écart s'est même creusé d'un point supplémentaire (67-51, 34e). Le banc Haut-Béarnais ordonne alors un temps mort. Les troupes sont recadrées, une nouvelle tactique est mise en place, histoire de tenter le tout pour le tout. Tactique payante avec des Oloronais qui vont finir le match tels des morts de faim, se jetant sur tous les ballons, prenant littéralement à la gorge des Landais surpris et franchement déstabilisés. Désormais, la salle commence à retenir son souffle car sur le parquet on n'y voit plus que du bleu, le bleu du Haut Béarn, celui d'une JAO qui fond à vue d'œil sur son adversaire (71-65, 37e). D'un seul coup, ce sont les mains landaises qui tremblent , plus du tout celles des Oloronais. La peur envahie les rangs landais lorsque l'écart se réduit encore (71-69, 38e). Cette fois c'en est trop, les Landais ne savent plus comment arrêter la machine bleue, alors ils font faute. Sur la ligne de lancers francs, Blondel Nyapeye Ngawa ne tremble pas, il remet les deux équipes à égalité, avant de conclure un dernier contre par un panier déposé dans les paniers locaux quelques secondes avant la fin, la JAO est repassée en tête in-extremis après être revenue d'un peu nulle part. Dans quelques semaines elle reviendra peut-être tout simplement en N3...désormais tout Oloron l'espère.
Fabrice Borowczyk
« Blondel Nyapeye Ngawa s'en va déposer le ballon dans le cercle, celui de la victoire de la JAO en terre landaise ».