J.A. Oloron : 84
Boulazac (B) : 79
Mi-Temps : 35-47.
Scores aux quarts-temps : 23-36, 12-11, 21-12, 28-20.
Lieu : Oloron (Salle Scohy).
Spectateurs : 250.
Arbitres : Eddy Simard et Bertrand Dupouy.
J.A. Oloron :
Pourredon (cap)(4), Ort (20), Jakubowski (5), Giraudo (10), Nyapaye Ngawa (24), Benquet (), A. Chauvin (12), Allard (7), Mobutu (), Moureu (2). Entraîneurs : Tony Grechez et Jérémy Chabanne.
Exclu pour 5 fautes : Chauvin (38e).
Boulazac :
Hoarau (), Niflore (18), Guerouani (26), Bienvenu (11), Delage (), Voudisat (3), Lafagne (2), Balayera (4), Talbot (15). Entraîneur : Thomas Andrieux.
Exclu pour 5 fautes : Voudisat (35e).
L'essentiel est bien là, la JAO a remporté les deux points de la victoire. Mais que ce fût compliqué ! Pourtant avant le coup d'envoi, le public était confiant. Après l'exploit réalisé face au Réal Chalossais en ouverture à Scohy, les hommes de Grechez et Chabanne n'allaient faire qu'une bouchée du dernier de la classe, Boulazac. Impression renforcée lorsqu'à l'échauffement, le même public constate que les Dordognots ne sont que 9 contre 10 que peut contenir la feuille de match. Mais le basket comme d'autres disciplines n'est pas une science exacte, et c'est ce qui en fait tout son charme. Tout son malheur aussi. Comme lors de ce début de match, que nul dans la salle bleue n'avait imaginé quelques minutes auparavant. Absents en défense, particulièrement sur les tireurs longue distance, les Oloronais semblent manquer de « gnac » en début de rencontre et Boulazac en profite pour engranger. Avec 36 points encaissés dans le premier quart temps, la défense du Haut Béarn ressemble à la catastrophe du « Titanic » : elle prend l'eau de partout. Heureusement, le navire bleu et blanc va se remettre à flots et sa défense va redevenir imperméable et ce, dès le deuxième quart temps. Le problème, c'est qu'en même temps que la défense oloronaise devient solide, son attaque devient presque aphone. Du coup, la pause est sifflée sur une avance de 12 points en faveur des visiteurs du soir (35-47). Au retour des vestiaires, la JAO continue de « ramer » dans cette partie et Boulazac semble parti pour une échappée au long cours (43-58, 26e). Mais Blondel Nyapeye Ngawa et Mathieu Ort changent de cap et la JAO refait surface. En 3 minutes, les locaux infligent un 11-0 aux visiteurs submergés par la vague bleue et blanche. On pense que les Dordognots ont bu définitivement la tasse lorsque la JAO passe enfin en tête au score (60-59, 32e), mais tels des naufragés s'accrochant à leur bouée de sauvetage, les visiteurs s'accrochent au score et repassent même devant au tableau d'affichage (67-71, 36e). Il faut alors une dernière accélération de la JAO pour lui permettre d'arriver à bon port et de rester ainsi dans les eaux calmes du classement.
« Lucas Allard encerclé dans la défense de Boulazac ou l'image d'une JAO qui a souffert pour s'imposer face à une coriace équipe dordognote »