J.A. Oloron : 80
Horsarrieu : 82
Mi-Temps : 44-44. Scores aux quarts-temps : 26-13, 18-31, 17-17, 19-21.
Lieu : Oloron (Salle Scohy).
Spectateurs : 300.
Arbitres : Hervé Faucon et Baye Moussa NDour.
J.A. Oloron :
Pourredon (cap)(9), Ort (18), Jakubowski (4), Giraudo (10), Nyapaye Ngawa (15), Benquet (3), A. Chauvin (7), Allard (5), Mobutu (6), Moureu (6). Entraîneurs : Tony Grechez et Jérémy Chabanne.
Exclus pour 5 fautes : Pourredon (37e), Nyapeye Ngawa (40e) et Chauvin (40e).
Horsarrieu :
Dussarat (7), Monblanc (6), Lisalt (5), Dabadie (8), Laborde (11), M. Lespiaucq (cap)(18), Druktenis (4), Fernandez (10), Kabanga (12). Entraîneur : Thierry Lespiaucq.
Exclus pour 5 fautes : Druktenis (36e) et Laborde (40e).
Entreprenante, dynamique et efficace en début de match, la JAO est devenue plus empruntée, nerveuse et inefficace au fur et à mesure de l'avancée du match contre Horsarrieu. Toute baisse de régime étant interdite face aux Landais en général, la sanction est tombée, cruelle : la défaite dans sa salle, après avoir pourtant compté jusqu'à 16 points d'avance dans le premier quart temps. Car pourtant tout avait parfaitement démarré pour une JAO régalant son public et semblant jouer sur un nuage en début de match. Que ce soit de loin (Arnaud Chauvin, Mathieu Ort, Benjamin Giraudo, Fabien Benquet) ou dans la raquette (Blondel Nyapeye Ngawa, Hugo Mobutu), les Oloronais sont les rois du parquet (24-8, 10e). Rien ne semble pouvoir arriver aux hommes de Grechez et Chabanne. Oui mais voilà, avec les Landais, on ne le sait que trop, un match n'est jamais fini. Côté nerfs, ils ne craignent rien. Pas même l'ambiance d'une salle surchauffée, chez eux, ce genre de situation appartient à la normalité. La pression, on vit avec au quotidien. Alors on n'a que faire des tentatives d'intimidations du public (qui a parfaitement rempli son rôle) sur les lancers francs ou sur les contre-attaques visiteuses. A l'inverse, les Oloronais ont par instant perdu leur lucidité lors de moments forts imposés par les visiteurs. Comme par exemple, sur les différentes zones press mises en place par Horsarrieu lors de chaque fin de quart temps.
Les deux équipes dos à dos à la pause.
Lors de chacune d'elles, les Oloronais, gênés dans leurs tentatives de passes, ont régulièrement essayé de passer en dribbles, parfois même face à trois Landais...chaque fois cela s'est terminé par des ballons arrachés dans les mains oloronaises et par des paniers en contre. Si dans le premier quart, la conséquence a été limitée (26-13, 10e), elle a été beaucoup plus préjudiciable ensuite. Comme lors du deuxième quart temps, pourtant bien démarré par un superbe contre de Blondel Nyapeye Ngawa, bonifié par un panier en contre de Rémi Jakubowski (30-18, 12e). Mais ensuite, la JAO va perdre de sa superbe. Enervée par un retour éclair grâce à deux paniers primés inscrits en 30 secondes (30-24, 13e). Enervée également aussi par la deuxième grosse zone press mise en place par les visiteurs en fin de première période (39-36, 18e). Enervée enfin par des décisions arbitrales difficilement compréhensibles. Comme lorsque un Landais fait un double pas avant de marquer dans le panier, alors que le corps arbitral a sifflé faute contre Oloron depuis plusieurs secondes. Devant une salle médusée tout d'abord, puis en colère, l'arbitre accorde le panier et donne un lancer franc supplémentaire. Côté Horsarrieu, Gérard Fernandez sort de plus en plus les coudes. Bien lui en prend, puisque les arbitres lui accordent en prime un 2+1 qui ramène un peu plus Horsarrieu dans la course (41-39, 19e). Et l'incroyable se produit lorsque Thibault Dabadie inscrit deux lancers francs supplémentaires à 26 secondes de la pause pour ramener les deux équipes à égalité à la pause (44-44).
Les Landais, plus forts moralement.
La pause fait du bien aux « têtes » oloronaises. Au retour des vestiaires, la JAO reprend le contrôle des opérations et du score (49-44, 23e). Dans Scohy, l'ambiance est digne des salles landaises lorsque Eric Pourredon inscrit 2 lancers francs qui redonnent enfin de l'air à la JAO (61-53, 29e). Mais une troisième zone press va avoir les mêmes conséquences que les 2 premières. En 1'30'', Horsarrieu vole 5 ballons dans les mains oloronaises et il s'en faut d'une seconde qu'ils ne passent en tête en fin de 3eme quart temps (61-61, 30e). Ce sera chose faîte quelques instants plus tard (63-65, 33e) et cette fois la tension est omniprésente sur le terrain et autour. Sur le terrain, tout continue d'aller à l'envers. Un Landais commet un passage en force sur Eric Pourredon ? que nenni siffle le « referee », faute de l'Oloronais. La conséquence va être très fâcheuse : cinquième faute du capitaine local et deux lancers francs pour les visiteurs (72-73, 37e). La salle est en furie, le banc oloronais aussi, qui continue de hurler son mécontentement : seconde conséquence : l'arbitre inflige une technique. Mathieu Lespiaucq ne marque qu'un lancer franc sur deux (72-74, 37e), mais bénéficie de la remise en jeu. Piqués au vif, les Oloronais chipent la balle aux visiteurs sur la remise et dans une forêt humaine, Blondel Nyapeye Ngawa va faire se lever Scohy (74-74). Sûrs de leur force morale, les Landais vont entraîner les Oloronais dans une fin de match sur la ligne des lancers francs. Ils n'ont pas tort, leurs nerfs tiendront le choc... pas ceux des Oloronais.
« Bien qu'il finisse meilleur marqueur de la rencontre avec 18 points inscrits, Mathieu Ort n'a pu empêcher la première défaite à Scohy de la saison pour la JAO »
