J.A. Oloron : 71
Seyches : 79
Mi-Temps : 40-37. Scores aux quarts-temps : 14-17, 26-20, 12-21, 19-21.
Lieu : Oloron (Salle Robert Scohy). Arbitres : David Campagne et Frédéric Rego Correia.
J.A. Oloron :
Pérez (6), Ort (16), Mobutu (12) Nyapeye Ngawa (cap)(15), Benquet (), Pourredon (6), Allard (5), Jakubowski (11), Giraudo (), Pom ().
Exclusion pour 5 fautes : Jakubowski (39e).
Seyches :
Buffard (), F. Fabe (cap)(17), D. Fabe (3), Pons (8), Caillaut (16), Claire (9), Castet (19), Bras (6), Riviere (1).
Exclusion pour 5 fautes : Claire (36e)
Une mouche « tsé-tsé » est-elle entrée par effraction dans le vestiaire oloronais durant la pause de ce match entre mal classés ? C'est franchement à se demander. Car comment expliquer autrement une telle différence entre la JAO de la première période et celle de la seconde ? Certes les Oloronais ont souvent fait preuve de maladresse (0/10 à trois points et 2/7 aux lancers francs au bout de 17 minutes), certes Seyches en a profité pour faire la course en tête durant la majeure partie du temps, mais les Oloronais semblaient avoir retrouvé une envie depuis si longtemps perdue. Très présents aux rebonds, qu'ils soient offensifs ou défensifs, agressifs à souhait en défense, grattant un grand nombre de ballons, les hommes du duo reconstitué Jean-Marc Espada/Jérémy Chabanne faisaient plaisir à voir à leurs supporters par leur combativité de tous les instants. A l'image de la parfaite entente régnant entre le passeur Blondel Nyapeye Ngawa pour le marqueur Hugo Mobutu, redevenu souverain dans la raquette adverse. Ou encore en cette fin de première période où le même Blondel Nyapeye Ngawa, capitaine de la JAO réalise un doublé suite à un tir mi-distance puis à une action individuelle, le tout en moins de 30 secondes (29-32, 17e). Sur l'action qui suit, la défense de la JAO renaît de ses cendres, un nouveau ballon gratté, est bonifié par Eric Pourredon, qui s'en va seul déposer la balle dans le cercle (31-32, 18e). Ce n'est pas fini, après 10 tentatives manquées à 3 points, Mathieu Ort est le premier à s'illustrer dans l'exercice et la JAO semble décoller (36-33, 19e). En fait cette fin de première période donne lieu à un véritable récital Mathieu Ort qui porte même l'avance locale à 5 points (40-35), un écart qui ne sera que légèrement réduit à la pause par des visiteurs au bord de la rupture (40-37). La pause va alors faire un mal terrible aux locaux. Leur début de 3e quart temps est tout simplement mauvais, au niveau des rebonds offensifs ou défensifs il est carrément catastrophique. Lors d'une offensive, les Seychois vont tirer 4 fois consécutivement, à chaque rebond on va trouver un voire deux Lot-et-garonnais et pas un seul Béarnais... devant une attitude aussi amorphe, les visiteurs vont en profiter pour refaire la course en tête (50-55, 28e). Absolument pas attaqué, Clément Castet inscrit un panier à trois points dans un fauteuil et l'écart monte à 8 longueurs (50-58, 29e). Et cela ne va pas s'améliorer dans le dernier quart temps. Le phénomène d'abandon de combativité va même aller en s'amplifiant. Robin Caillaut porte l'avance visiteuse à 10 longueurs (56-66, 35e). La défense compacte de Seyches gêne les Oloronais. Un véritable bloc dans la raquette se met en place qui perturbe l'attaque bleue et blanche. Et en trois contres, Frédéric Bras et Florian Fabe portent l'avance à 16 longueurs (59-75, 38e). La défaite est consommée, désormais on craint la fessée, celle-ci n'aura pas lieu, la JAO limitant la casse dans les dernières minutes, mais la défaite est déjà suffisamment amère avec une avant dernière place à la clef pour en rajouter.
Fabrice Borowczyk
