Hendaye : 26
Orthez : 28
Mi-Temps : 13 - 16
À Hendaye (Salle Irandatz).
Arbitres : Thomas Grocq et Loïc Rousseau.
Stade Hendayais HB :
Gardiens de buts : Bidalun (11 arrêts), Dupuy () et Errandonea ().
Joueurs de Champ : Adam (1/1), Goya (4/7 dont 2 pen), Isidro Graner (1/1), Lafenetre (5/11), Latapie (5/5), Mindaa-Berdou (2/2), Narvarte ©(), Sagarzazu (1/3), Salcedo (2/2), Seinture (5/6), Tran (0/2).
Entraîneur : Tamas Marchis.
Exclusions temporaires : Isidro Graner (37e, 49e), Adam (20e), Mindaa-Berdou (48e), Marchis (entraîneur 49e), Narvarte (53e). Carton rouge pour 3 exclusions : Latapie (11e, 33e, 49e). Cartons rouges directs : Mindaa-Bertou (48e), Isidro Graner (49e).
Orthez Handball :
Gardiens de buts : De Saint-Quentin (9 arrêts) et Gerde (6 arrêts).
Joueurs de Champ : Babise (1/2 dont 1 pen), Dufau (5/13), Estivals (0/2), Etcheberry (1/4), Herfray ©(4/4), Huste (3/4), Khelifa (5/7 dont 3 pen), Lamouret (2/5), Lascabes (1/3), Lesert (1/1), Passe Coutrin (5/7).
Entraîneur : Eric Bordagaray.
Exclusions temporaires : Babise (21e), Dufau (21e), Khelifa (39e). Carton rouge direct : Estivals (48e).
Samedi soir se jouait un match important pour l’avancement dans le classement des 2 équipes au sein de la poule 1 de Nationale 3. Match important certes, mais qui s’est soldé par une victoire volée. Nous aurions dû voir un match de handball, se jouant avec des joueurs de handball sur un terrain de handball en suivant les règles du handball. Cela en a été autrement… Cette rencontre a été plutôt équilibrée du début à la fin. Les joueurs de Tamas Marchis ont montré seulement un moment de faiblesse en fin de première mi-temps. Les Orthéziens ont su saisir cette opportunité pour rentrer aux vestiaires sur un score de 16 à 13 en leur faveur. De retour sur le parquet, les noir et blanc montrent un autre visage : un projet de jeu et des consignes appliquées à la lettre qui leur permettent en 10 minutes, montre en main, de recoller au score. Ils passent même devant à la 41ème avec au tableau d’affichage un score de 21-19 et la possibilité d’une montée de balle entre leurs mains. Hendaye semble alors se diriger vers la victoire. Mais l’équipe dirigée par Eric Bordagaray, décide d’en finir avec le jeu et de montrer un visage particulièrement insultant pour ce sport. Ainsi, Paul Estivals décide de frapper au visage Hugo Mindaa et une bagarre générale se déclenche… Le résultat de cette manœuvre, très bien jouée par les visiteurs, est sans appel. Quadruple sanctions côté hendayais : 2 cartons rouges, 1 carton jaune puis 1 exclusion temporaire pour Tamas Marchis qui demandait de garder la possession de balle. Côté Orthez, seulement deux sanctions sont à déclarer : un carton rouge et un simple avertissement pour l’entraineur incapable de tenir les nerfs de ses troupes. Ces sanctions suivies d’une exclusion temporaire de Lilian Latapie pèsent lourd sur les noir et blanc qui se retrouvent pendant 2 longues minutes à jouer à 3 contre 6. Malgré tout, les Hendayais, valeureux, ne lâchent pas l’affaire et continuent de marcher vers l’avant ! Une nouvelle exclusion temporaire, incompréhensible, ne joue pas en la faveur des locaux et les met en difficulté pour gérer cette fin de match.Le résultat final, 26 à 28, ne reflète pas du tout le contenu de ce match. C’est dommage. Malheureusement, une fois de plus, l’apprentissage passe par là. On ne peut qu’encourager les Hendayais, joueurs « de handball », eux, à continuer sur ce chemin. Depuis le début de la saison, on ne peut que constater le progrès qu’ils ont fait. Tamas Marchis félicite les quelques « joueurs de handball » d’Orthez, qui ont montré des qualités sur le terrain. Par contre, il regrette énormément d’avoir vu des actes et des personnes qui ne doivent pas figurer sur un terrain de handball. Sont surtout à déplorer ces comportements récidivistes et inappropriés à ce niveau.L'équipe va profiter à présent du week-end de repos qui arrive pour préparer au mieux le déplacement à Pau Nousty le 23 novembre à 21h. Un grand merci à Lola et Joan, deux fidèles supporters hendayais pour leurs photos ci-dessous.
Laura Sathicq et Fabrice Borowczyk