Hendaye : 21
Orthez : 20
Mi-Temps : 9 - 10
À Hendaye (Salle Irandatz). Arbitres : Lionel Coucurrou et David Phommachanh.
Stade Hendayais HB :
Gardiens de buts : Astydamas (17 arrêts), Peres (1 arrêt).
Joueurs de Champ : Bergeret (1/1), Courtiade (), Errandonéa (), Etchenique (9/13 dont 2 pen), Mellouk (0/5), Pedrini (3/4), Sallan (2/8), Seinture © (2/3), Serrano (0/1), Sorhuet (4/6 dont 1 pen), Villamia (0/1).
Entraîneur : Dominique Deperrois.
Exclusions temporaires : Serrano (7e), Sorhuet (31e), Seinture (34e), Courtiade (44e), Mellouk (44e), Etchenique (46e).
Orthez HB :
Gardiens de buts : Morincome (14 arrêts), Lacombe.
Joueurs de Champ : Belair (1/6), Carrère (2/8), S. Castagnet (3/8), Castaing (4/10 dont 1 pen), Etchart (1/5), K. Etcheberry (1/1), L. Etcheberry (0/2), Herfray © (), Lesert (), Njim (5/9), Soubielle (3/4 dont 2 pen), Turcius (0/1).
Entraîneur : Edu Reig-Guillen.
Exclusions temporaires : Belair (23e, 51e, 51e), Herfray (18e, 32e), Carrère (32e), Castaing (34e).
Irandatz a longtemps retenu son souffle avant de pouvoir respirer pour célébrer le succès de ses hommes d’une courte tête.
Déjà au match aller, les deux formations s’étaient livrées un match acharné avec un match nul final (26-26). La rencontre retour entre les Basques et les Béarnais a été du même acabit, entre une équipe du Stade Hendayais qui sait qu’elle n’a pas beaucoup de droit à l’erreur dans sa salle, ne parvenant pas à s’imposer hors de celle-ci depuis le début de la saison, et Orthez qui abat peu à peu ses dernières cartes en raison d’un début de saison totalement manqué. Depuis la nomination sur le banc d’Edu Reig, Orthez va mieux. Certes la formation de la cité de Phoebus est toujours lanterne rouge, mais de condamnée elle est à présent en danger. Un léger mieux certes, mais l’ailier barcelonais du Pau-Billère handball partait de loin tant sa formation semblait se diriger à la vitesse grand V en direction de la Nationale 3. C’est donc un match qu’avaient certainement inscrit dans leurs ultras priorités les Orthéziens, venus chercher un succès qui pouvaient les relancer totalement dans la course au maintien. Cela a donné un match tendu où les défenses ont régulièrement pris le pas sur les attaques. Et lorsque cela ne suffisait pas, les deux gardiens de buts (Marc Astydamas côté Hendaye et Alexandre Morincome pour Orthez) ont fait le reste. Durant la quasi-totalité du match, les deux formations se sont tenues au score. « Echappée interdite » dirait-on sur une épreuve cycliste. Et à la pause, ce sont même les visiteurs béarnais qui virent en tête, mais sur un tout petit score confirmant la mainmise des défenses sur la rencontre (9-10).
Le dernier sursaut sera béarnais
Pas seulement, selon Edu Reig, l’entraîneur d’Orthez : « Nous avons manqué trop de tirs à six mètres, sur penalty ou en contre-attaques. Quand on veut gagner à l’extérieur, on ne peut pas se permettre de manquer 25 tirs dans des conditions favorables ni de perdre 18 ballons. » De son côté, Dominique Deperrois reconnaît que la victoire a été difficile à acquérir, mais qu’elle fait un bien énorme : « les gars ont su trouver les ressources et l’énergie nécessaire pour remporter un précieux succès dans une rencontre éprouvante pour les nerfs. » Orthez a entraperçu la victoire en prenant deux longueurs d’avance à l’approche du money time (15-17, 49e), mais le Stade Hendayais a mieux géré les dix dernières minutes et globalement les périodes en supériorité numérique. En mauvaise posture, les coéquipiers d’Egoitz Sorhuet ont parfaitement su réagir en inscrivant un 6-1 en 9 minutes (21-18, 58e). Pourtant le dernier sursaut va être béarnais, Orthez refuse d’abdiquer et recolle à nouveau à 49 secondes de la sirène (21-20). Avant que Sylvain Castagnet n’ait la balle d’égalisation à la dernière seconde, mais Marc Astydamas s’interpose une nouvelle fois en sauveur de la patrie hendayaise. Si Hendaye prend un peu d’air sur Orthez (6 points et le goal-average) et Irissarry (3 points), rien n’est encore fait à sept matchs de la fin… pas plus que pour Orthez. Si l’affaire est mal engagée, les joueurs d’Edu Reig ont démontré aux portes de la frontière qu’ils se battraient jusqu’au bout dans l’optique d’enchaîner une troisième saison consécutive à ce niveau.
Fabrice Borowczyk