A Lège (Salle des Sports).
Lège Cap Ferret : 22
Zibéro Tardets : 25
Mi-Temps : 11-13.
Arbitres : Pascal Cotillon et Bruno Palezis.
Lège Cap-Ferret :
Gardienne de buts : Danoy.
Joueuses de champ : Coulm (2), Duffau (3), Harribey (3 pen), Journaulleau (cap)(3), L. Mano (1), M. Mano (), Matard (2), Moutic (), Ponche (3), Rousseau () et Senamaud (5). Entraîneur : Dominique Lesvigne.
Exclusions temporaires : Coulm (33e) et Matard (60e).
Zibéro Tardets :
Gardiennes de buts : Irigoyen (arrêts) et Chuburu ( arrêts).
Joueuses de Champ : G. Aguer (1), P. Aguer (3 dont 1 pen), A. Bidalun (8 dont 2 pen), M. Bidalun (4), Errecaret (6 dont 2 pen), Etchebest (1), Jargoyhen (2), Murcuillat (), Turon Barrère (cap)(). Entraîneur : Mathieu Tauzin.
Cette fois-ci c'est fait : après les garçons il y a quelques semaines, c'est au tour des filles d'accéder à la Nationale 3. Grâce à leur succès remporté à Lège, elles ne peuvent plus être rejointes par Urrunarrak. Invaincues sur toute la phase retour (9 victoires et 1 nul), elles ont parfaitement mérité leur accession. Si, sur le papier, ce match à Lège, chez un mal classé s'annonçait favorable aux Souletines, ces dernières ont connu quelques difficultés à se débarrasser d'accrocheuses Girondines. Certainement un peu tendues, les coéquipières de Marine Turon-Barrère se font surprendre par une équipe de Lège sans complexe (7-6, 16e). Mathieu Tauzin demande alors un temps mort pour recadrer tant tactiquement que psychologiquement son équipe. Sur le plan tactique, une double stricte est mise en place sur les deux arrières Légeoise. La tactique est payante. Car, si dans un premier temps l'expérimentée Marion Senamaud accentue l'avance locale (8-6, 18e), les Souletines haussent leur niveau de jeu. Grâce, notamment, à plusieurs « missiles longue distance » d'Anne Bidalun, les Tardetsiennes inscrivent un 4-0 qui les remet en tête (8-10, 24e).Une avance que Pauline Aguer et les siennes vont conserver jusqu'à la pause (11-13).
La cerise est bien posée sur le gâteau.
Le début de la seconde période est à l'avantage des Girondines. Ces dernières ont bien conscience qu'elles abattent leurs toutes dernières cartes dans l'optique du maintien. Du coup le score de parité est rétabli très vite (14-14, 36e). Le moment est donc venu pour Tardets d'accélérer à nouveau. C'est tout d'abord Emilie Erreçaret qui, sur penalty, redonne l'avantage à son équipe, avant que les sœurs Bidalun ne fassent parler la poudre (14-18, 39e). L'entraîneur local souhaite alors « casser l'élan souletin » en demandant un temps mort. Mais Graxiana Aguer et Maddi Bidalun alourdissent un peu plus la note (15-20, 46e). On pense alors que cette fois l'issue ne peut être différente qu'une large victoires des visiteuses. Il n'en sera rien car en face on va employer une dernière arme : l'énergie du désespoir. Sous l'impulsion d'Aurélie Duffau et Laura Matard, les joueuses locales inscrivent un 5-1 qui les relance totalement au moment d'aborder la dernière ligne droite (20-21, 54e). Heureusement, Tardets retrouve alors, au meilleur moment, sa solidité défensive et en contre attaque, Emilie Erreçaret va être décisive. C'est elle du reste, qui inscrira le dernier but de la partie, celui de la victoire de Tardets, celui qui envoie les filles du Zibéro en N3 quelques semaines après les garçons. Le pari est gagné : les partenaires de Pauline Chuburu et Maité Irigoyen ont bien posé la cerise sur le gâteau d'anniversaire du Zibéro !
Fabrice Borowczyk